Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

En Côte d’Ivoire, on estime entre 40 000 et 100 000 tonnes de déchets plastiques qui sont produits par an (Cf. Gouvernement de Côte d’Ivoire, 2014 ; UNICEF, 2019). Ce flux de déchets, dont seulement 5 à 20% sont recyclés, et le reste étant jetés dans les rues, les dépôts sauvages ou brulés à l’air libre, représente une menace sanitaire et environnementale.

Un atelier de validation des directives techniques en vue de la gestion des déchets plastiques en Côte d’Ivoire s’est tenu dans ce cadre, le jeudi 29 Septembre 2022, à Abidjan-Cocody. Cette activité s’inscrit dans les activités du projet « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels » (UPOPCI). Ce projet est financé par le FEM et mis en œuvre par l’ONUDI, en collaboration avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le Directeur de Cabinet, Parfait KOUADIO a représenté le Ministre en charge de l’environnement, lors de l’ouverture qui s’est fait en présence des représentants de l’ONUDI, du FEM et une trentaine de participants.

L’analyse des principaux axes des directives techniques à valider a porté sur la collecte, le transport, le tri et le recyclage des déchets pastiques. Il faut noter que ces directives viendront fixer les orientations majeures de la politique de gestion des déchets plastiques, poser les bases d’un processus réglementaire et hiérarchiser les modes de traitement à mettre en œuvre à cet effet.

« Les directives validées concernent la gestion écologiquement rationnelle de tous les types de plastiques en Côte d’Ivoire, néanmoins, un accent sera mis dans le cadre du projet UPOP-CI, sur les plastiques issus des équipements industriels (DEEE et les Véhicules en Fin de Vie) et qui contiennent des polluants organiques persistants (POP) », a affirmé Gustave BEDI, Coordonnateur dudit projet. Ces POPs, ignifugés dans le plastique des équipements DEEE et des VFV sont des retardateurs de flamme, très dangereux pour l’environnement et la santé. Il est revenu sur les perspectives.

« A la longue, le projet va amener ce qu’on appelle la formation des trois R qui signifie Réduire l’importation des DEEE et des VFV, Réutiliser en limitant les déchets et Recycler. Le moment venu, une ONG sera sur le terrain pour vulgariser ses pratiques auprès des populations », a indiqué le Coordonnateur.

« Notre pays se prépare à participer activement à cette COP pour non seulement faire entendre sa voix mais aussi et surtout contribuer significativement à obtenir un document de qualité pour la protection de la biodiversité mondiale d’une part et nationale d’autre part », a affirmé le 28 septembre 2022, le Conseiller Technique Kouadio Georges, qui représentait le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, à l’ouverture de l’ atelier de consultation nationale sur le draft du cadre mondial post-2020 pour la diversité biologique.

Cette consultation nationale des parties prenantes engagées dans la préservation de la diversité biologique, est organisée par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies (PNUD). Elle a pour objectif de préparer la position de la Côte d’Ivoire sur le cadre mondial post 2020 pour la Diversité Biologique à travers le recueil des priorités des parties prenantes. In fine, cette position sera défendue par les négociateurs ivoiriens.

Ce sont plus d’une soixantaine d’acteurs issus des ministères techniques, des universités et centres de recherches, des représentants de la Société civile et des partenaires techniques et financiers qui vont analyser le draft du cadre mondial 2020 pour prendre en compte les priorités et les attentes nationales.

L’émissaire du Ministre, avant de déclarer ouvert l’atelier, a indiqué que la participation de la Côte d’Ivoire à cette COP se veut dynamique et fructueuse et a invité les participants à s’impliquer dans les travaux en cours.

Mais qui peut participer à la COP15 sur la Biodiversité qui se tiendra du 07 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada et selon quels critères ?

Pour le Point Focal de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, la participation à cette COP est ouverte à tous les acteurs du public, du privé et de la société civile dont les activités sont en lien avec la biodiversité. « Il faut d’abord être dans le domaine de la biodiversité, ensuite avoir mené des activités ou des contributions alignées sur la mise en œuvre des thématiques du cadre mondiale post-2020 » s’est exprimée Docteur Jeanne N’TAIN, en faisant référence aux critères principaux dans l’analyse des dossiers de participation.

Il faut rappeler qu’une séance d’information et de consultation des parties prenantes nationales sur la participation de la Côte d’Ivoire à la COP 15 Biodiversité et ses Protocoles s’est tenue le 09 septembre 2022. Suite à cette activité, différents acteurs ont procédé au dépôt de leur dossier sur la base d’une liste de pièces à fournir.

Par ailleurs, un comité a été mis en place en vue du dépouillement et de la validation des dossiers en s’appuyant entre autres sur la constitution légale de l’organisation, les connaissances des questions de biodiversité nationale, les activités menées dans ce cadre, les raisons de leur participation à la COP et un engagement à revenir en Côte d’Ivoire à la fin de la COP.

« Aussi, convient-il d’ajouter que le Ministère ne prend pas en charge la participation des parties prenantes de la société civile et du secteur privé aux différentes COP », nous dira le Point focal.

« La délégation retenue est représentative de toutes les parties prenantes. J’invite les différents acteurs de la société civile à se rapprocher du ministère et de nos services en vue d’un accompagnement pour leur participation massive, lors des prochaines COP » a-telle conclu.

Du 21 au 23 Septembre 2022, regroupés dans un hôtel de Grand-Bassam, 20 experts nationaux, issus de divers secteurs, ont pris part à un atelier de formation sur les techniques de négociation sur le climat.

Cette activité qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs en vue d’une participation réussi de la Côte d’Ivoire à la COP27 de Sharm El-Sheikh (Egypte) a été présidée par monsieur KODEHI Gnahoré, Directeur de Cabinet Adjoint, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD). 

Afin de permettre aux négociateurs ivoiriens de mieux défendre les choix et les positions de la Côte d’Ivoire contenues dans ses nouvelles CDN, l’atelier de formation des négociateurs s’est articulé autour de différentes présentations et d’exercices pratiques de négociation. Les participants ont eu droit à des échanges visant une meilleure compréhension des objectifs à atteindre.

Ainsi, ceux-ci ont pu décortiquer l’Accord de Paris, comprendre l’ambition de 30,41% de réduction de GES contenue dans la nouvelle stratégie bas-carbone (CDN) de la Côte d’Ivoire. En ce qui concerne le fonctionnement de la COP, ils ont vu leurs capacités renforcées sur les différents organes, les groupes thématiques et groupes de négociations. Enfin, l’équipe de négociateurs de la COP27 a été instruit sur les attentes et différentes positions africaines, notamment celles de la Côte d’Ivoire.

Par-dessus tout, rappelons les objectifs et la vision de la prochaine COP qui se déroulera en Egypte. « Accélérer l’action climatique mondiale par la réduction des émissions, l’intensification des efforts d’adaptation, l’amélioration des flux de financement appropriés pour une transition juste », selon Docteur ASSAMOI Eric, Point Focal de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, par ailleurs Directeur de la Lutte contre les Changements Climatiques au MINEDD.  

« En vue d’assurer le suivi des résultats prévus dans la mise en œuvre du projet et débattus lors de la précédente réunion il parait nécessaire de réunir une fois encore l’équipe technique que vous composez », s’exprimait monsieur Sidi Braïma DAGNOGO, Directeur Général de l’Environnement, à l’occasion de la première réunion pour l’année 2022 du Comité Consultatif Technique (CCT) du projet de Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels. 

Réunis à la salle de conférence du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), sise à la Riviera Bonoumin, le mardi 20 septembre 2022, les membres du CCT ont analysé le niveau d’exécution des activités contenues dans le Plan de Travail Annuel (PTA) de 2022, les documents de gestion du projet, ainsi que le suivi des recommandations faites lors de la précédente réunion du comité.

DAGNOGO Sidi Braïma, représentant Monsieur le Ministre Jean Luc ASSI a salué la mobilisation des participants et les échanges lors des différents points à l’ordre du jour.

L’évaluation des différents taux d’exécution administrative et financière ont atteint plus de 50%, selon Gustave BEDI, Coordonnateur du projet UPOP-CI. « Cela montre la bonne évolution des activités menées depuis le lancement du projet en 2020 » a-t-il affirmé.

Notons que le Comité Consultatif Technique se réunit deux fois dans l’année et a pour objectif de suivre la bonne marche du projet. Les Polluants organiques Persistants contenus dans les DEEE et les rebuts de véhicules en fin de vie représentent un danger permanent qui s’accroit chaque jour. Les risques liés à leur manipulation demeurent méconnus et touchent les aspects sanitaires et environnementaux. Il apparaissait donc important d’élaborer une stratégie afin d’y faire face écologiquement et rationnellement, à en croire le Coordonnateur.