Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

« La plateforme web www.upopci.org est désormais l’espace virtuel dédié à l’information et la sensibilisation  sur la gestion des rébus des Véhicules en Fin de Vie (VFV) et des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) en Côte d’Ivoire »a annoncé Gustave BEDI, Coordonnateur du projet uPOPCI, au cours d’une cérémonie de présentation de cet outil, ce mardi 07 Mars 2023, à Manhattan Suites, situé à Cocody Attoban.

Dans sa présentation, le Coordonnateur a expliqué les objectifs visés par le projet qu’il pilote, à savoir « apporter des solutions spécifiques à la mauvaise gestion des déchets industriels et que la Côte d’Ivoire soit outillée sur les bonnes pratiques qui concourent à la réduction des risques liés aux Polluants Organiques Persistants contenus dans les VFV et les DEEE sur le territoire national », a-t-il indiqué.

Selon lui, en plus des diverses actions de formation, d’éducation et de sensibilisation que mène le projet sur l’ensemble du territoire, ce site web offrira à tous les acteurs directs et indirects, un accès libre aux informations relatives aux acquis, aux activités à venir, ainsi que d’autres informations utiles sur le caractère cancérigène et invalidant des POP en général.

Une soixante de participants issus des institutions publiques, des Partenaires Techniques et Financiers, des acteurs du secteur privé travaillant dans la gestion des DEEE et des VFV, y compris les acteurs de la presse ont pris part à cette activité présidée par le Professeur KOUADIO Georges, Conseiller Technique représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD).

A son tour, le Professeur KOUADIO Georges, tout en félicitant l’élaboration de ce canal de communication et d’information, a vivement exhorté les populations à le consulter pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière des DEEE et des VFV.

Notons que le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Organisation des Nations Unis pour le Développement Industriel (ONUDI) collaborent avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable pour mettre en œuvre le projet uPOPCI « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels » en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire a pris part au « One Forest Summit », qui est le sommet consacré à la protection des forêts tropicales. Il s’est tenu du 1er au 02 mars 2023, à Libreville, au Gabon, sous l’initiative conjointe du Président Gabonais, Ali BONGO ONDIMBA et celui de la France, Emmanuel MACRON.

Conduite par Monsieur Jean-Luc ASSI, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, la délégation ivoirienne a contribué, selon l’agenda des différentes activités, à la création d’une coalition pour développer l’utilisation durable du bois et des matériaux biosourcés dans la construction.

Par ailleurs, cet évènement a permis au Ministre Jean-Luc de partager la vision du Gouvernement en la matière, à travers sa participation à différents panels et séances de travail avec les partenaires techniques et financiers, présents au Gabon dans le cadre du One Forest Summit. En effet, la thématique intéresse la Côte d’Ivoire car le pays dispose de forêts tropicales qui ont subi de forte dégradation. Pour résoudre cette déforestation galopante, le Gouvernement ivoirien s’est engagé à reconstituer son couvert forestier de 20% à l’horizon 2030. Plusieurs campagnes de reboisement intense sont menées sur l’ensemble du territoire, notamment « 1 jour 5 millions d’arbres ». 

Les trois grands bassins forestiers mondiaux jouent un rôle important dans la régulation du climat, à travers la séquestration du carbone. Ces bassins forestiers abritent des trésors de biodiversité, dont les nombreux services sont indispensables à l’existence des populations. Agissant comme des zones tampons entre les sociétés humaines et les cycles microbiens des espaces sauvages, ils participent activement au processus de prévention de l’apparition de nouvelles épidémies.

Ce sommet a été l’occasion pour les participants de définir de nouveaux engagements, de faire progresser les initiatives concrètes, de promouvoir la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers, de rendre durable les chaînes de valeur du secteur forestier et de développer les sources de financement innovantes (en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché carbone).

Pour rappel, la forêt est l'habitat terrestre le plus riche en matière d'espèces et de biodiversité. Mais, selon les Nations unies, dix millions d'hectares de forêts ont été détruits chaque année entre 2015 et 2020. A ce rythme, c’est environ un tiers des espèces d'Afrique tropicale qui sont menacées d'extinction.

Nairobi, 30 Janvier 2023 - La Côte d'Ivoire accueillera la Journée mondiale de l'environnement 2023 le 5 juin avec pour thème « les solutions à la pollution plastique », ont annoncé aujourd'hui le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et la Côte d'Ivoire.

Cette année marque le cinquantenaire de la Journée mondiale de l'environnement, après sa création par l'Assemblée générale des Nations unies en 1972. Au cours des cinq dernières décennies, cette journée est devenue l'une des plus grandes plateformes mondiales de sensibilisation à l'environnement. Des dizaines de millions de personnes participent en ligne et en personne à des activités, des événements et des actions dans le monde entier.

« Le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », a déclaré Jean-Luc Assi, ministre ivoirien de l'Environnement et du Développement durable. « En tant qu'hôte de la Journée mondiale de l'environnement 2023, nous invitons tous les secteurs : les gouvernements, les entreprises et la société civile, à se réunir pour trouver et défendre des solutions. »

La Côte d'Ivoire a interdit l'utilisation des sacs en plastique depuis 2014, soutenant ainsi le passage à des emballages réutilisables. La plus grande ville du pays, Abidjan, est également devenue un pôle pour les start-ups qui cherchent à vaincre la pollution plastique.

Plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10 % du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans.

Les microplastiques se retrouvent dans la nourriture, l'eau et l'air. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an, et bien plus encore si l'on tient compte de l'inhalation des particules qui se trouvent dans l’air. Le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans.

En s’appuyant sur la science et les solutions disponibles pour s'attaquer au problème, les gouvernements, les entreprises et les autres parties prenantes doivent intensifier et accélérer les mesures pour faire face à cette crise. Cela souligne l'importance de cette Journée mondiale de l'environnement pour mobiliser une action transformatrice aux quatre coins du monde.

Cette année, la Journée mondiale de l'environnement sera soutenue par le gouvernement des Pays-Bas, qui fait partie des pays qui prennent des mesures ambitieuses tout au long du cycle de vie des plastiques. Il est signataire de l'engagement mondial en faveur de la nouvelle économie des plastiques et membre du partenariat mondial contre la pollution plastique et les déchets marins.

« La pollution plastique et ses effets néfastes sur la santé, l'économie et l'environnement ne peuvent être ignorés. Dans le même temps, elle ne peut pas non plus être résolue en utilisant de fausses solutions », a déclaré Vivianne Heijnen, ministre néerlandaise de l'Environnement. « Les Pays-Bas et la communauté européenne dans son ensemble sont pleinement engagés à réduire la production et la consommation de plastique à usage unique, qui peut et doit être remplacé par des alternatives durables et soutenables. »

Cette annonce donne suite à la résolution adoptée en 2022 à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement visant à élaborer un instrument juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans l'environnement marin, dont les négociations devraient s’achever d'ici à la fin 2024. La première réunion du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-1) s'est tenue en Uruguay en décembre 2022 et la deuxième réunion devrait se tenir à Paris en mai 2023. L'instrument doit être fondé sur une approche globale qui porte sur l'ensemble du cycle de vie du plastique.

« Nous devons saisir toutes les opportunités et nous engager avec toutes les parties prenantes pour traiter le problème du plastique dans sa globalité », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. « La Côte d'Ivoire et les Pays-Bas font partie des pays qui relèvent ce défi et adoptent les avantages d'une économie circulaire du plastique ». La commémoration du cinquantenaire de la Journée mondiale de l'environnement est l'occasion pour tous les gouvernements, les entreprises, les groupes communautaires et les particuliers de se joindre à cet élan. »

Le mot-dièse ainsi que le slogan de la campagne de la Journée mondiale de l'environnement 2023 sera #CombattreLaPollutionPlastique.

 

NOTES AUX RÉDACTEURS

À propos de la Journée mondiale de l'environnement

La Journée mondiale de l'environnement est le principal moyen utilisé par les Nations unies pour encourager la sensibilisation et l'action en faveur de l'environnement dans le monde entier. Organisée chaque année depuis 1973, cette Journée est également devenue une plateforme essentielle pour promouvoir les progrès réalisés dans le cadre des aspects environnementaux des objectifs de développement durable. Sous la houlette du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), plus de 150 pays participent chaque année à la Journée. De grandes entreprises, des organisations non gouvernementales, des communautés, des gouvernements et des célébrités du monde entier adoptent la marque de la Journée mondiale de l'environnement pour défendre les causes environnementales.

À propos du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

Le PNUE est la principale autorité mondiale en matière d'environnement. L’organisation fait preuve de leadership et encourage les partenariats pour assurer la protection de l'environnement en étant source d’inspiration, en informant et en permettant aux nations et à l’humanité d'améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures.

« Il faut noter qu’au regard de ce qui est en train d’être fait, nous pouvons dire que nous sommes satisfaits du travail », a déclaré Monsieur Jean-Luc ASSI, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable qui est venu s’imprégner de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des 13 lacs de Yamoussoukro. C’était ce mardi 07 février 2023 en présence du Ministre Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam et le Maire de la ville.

En poursuivant, il a fait savoir que sur une étendue d’environ 230 ha, ce sont près de 110 ha, soit cinq (05) lacs qui auraient été traités, et a insisté sur l’enjeu touristique et écologique pour le District de Yamoussoukro.

« Les lacs représentent quelque chose d’important en termes d’éco-tourisme pour Yamoussoukro, il est évident que si l’on verse des ordures au bord, cela se retrouve dans les lacs et forcément, il va avoir des nuisances olfactives. C’est ce que nous ne voulons pas, parce que nous voulons faire de Yamoussoukro, à travers ce projet de réhabilitation, un site touristique », a déclaré le ministre.

Il a déploré qu’à Attiégouakro, non loin de Yamoussoukro, le parc animalier créé par feu le président Houphouët-Boigny n’existe que de nom. Il est donc question pour le Ministre d’engager la restauration de la diversité biologique de ce parc animalier, qui serait un instrument touristique important pour la capitale politique.

« J'ai demandé à tous les bouviers qui sont à l’intérieur de ce parc de quitter cet espace, pour que nous prenions les dispositions nécessaires pour le remettre sur pied et cela va aussi contribuer à développer l’aspect touristique de Yamoussoukro », a-t-il indiqué.

Prenant part à cette importante visite, le Ministre Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam, s’est félicité du travail abattu sur le site des lacs. « Nous sommes satisfaits car environ 50% du travail a été fait », a-t-il affirmé en rappelant qu’il s’agit maintenant d’impliquer les populations locales dans des actions d’éducation environnementale, voire d’éco-civisme sur la gestion des ordures ménagères. En effet, certains habitants n’hésitent pas à déverser dans ces lacs leurs ordures. Pour rendre durable les résultats acquis, « Nous allons mettre sur pied un programme d’assainissement de ces lacs », a assuré Monsieur Thiam.

La réhabilitation des lacs de Yamoussoukro s’inscrit dans un projet piloté par le Ministère de  l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL), l'une de ses structures techniques et opérationnelles. Des études d’évaluation révèlent que lesdits lacs subissent un ensablement qui amenuise les ressources hydriques et enregistrent des niveaux élevés de pollution avec les lixiviats non traités provenant des décharges sauvages jouxtant les lacs, les affluents liquides et solides domestiques non traités, les rejets des laveurs de véhicules et des restaurants appelés maquis.

En plus de cette pollution organique, il existe une pollution chimique due aux micropolluants organiques et minéraux notamment les huiles minérales, provenant des activités des gares routières et garages à proximité des lacs.

Ces pollutions ont entrainé une eutrophisation et un « vieillissement accéléré » des plans d’eau avec une prolifération abondante de végétaux aquatiques envahissants, souligne le rapport de l’étude.