Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 
Premier du genre en Côte d’Ivoire, le Salon de l’innovation climatique s’est tenu ce vendredi 13 juin 2025 à l’hôtel Azalaï d'Abidjan, en marge de la Conférence de haut niveau sur le Climat et l'Innovation.
 
L’événement a enregistré la présence du Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, M. Assahoré Konan Jacques, ainsi que de l’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, S.E. Matthias Veltin.
 
Moment fort de cette deuxième journée, ce salon a permis de mettre en lumière les solutions technologiques développées par une trentaine d’entreprises ivoiriennes et africaines dans des domaines comme l’agriculture intelligente et la gestion des transports. Il a également marqué la clôture de la conférence, ouverte la veille à Abidjan.
 
Dans son intervention, le ministre Assahoré a déclaré que : « cette conférence et ce salon ne doivent pas être perçus comme des événements ponctuels, mais comme des catalyseurs d'une transformation profonde. Nous devons faire de ce rendez-vous un cadre permanent d’échange, de coopération et d’action climatique. »
 
« L’heure est à l’innovation, à la responsabilité et à l’action collective. Ensemble, avançons avec détermination vers un avenir plus vert, plus équitable et plus inclusif, en plaçant l’innovation au cœur de notre réponse au changement climatique. » a-t-il ajouté.
 
Durant deux jours d’échanges, la conférence a mis en exergue les principaux défis climatiques et l’urgence de mobiliser les innovations technologiques pour y répondre de manière durable. Le rapport de cette première édition présente les résultats et recommandations clés issus des réflexions menées par des experts, chercheurs, startups et décideurs.
 
La Côte d’Ivoire s’affirme d’ores et déjà comme un acteur majeur de l’action climatique et des réformes vertes. Le pays compte aujourd’hui plus de 160 startups vertes, actives notamment dans le recyclage des plastiques, la transformation des biodéchets en énergie, la gestion intelligente de l’eau, ou encore l’agriculture durable assistée par l’intelligence artificielle. Ces jeunes entreprises ont déjà généré près de 5 000 emplois verts directs et contribuent à une réduction annuelle de plus de 80 000 tonnes de CO₂ équivalent.
 
« Cette avancée notable n’est pas le fruit du hasard. Cependant, des efforts soutenus restent indispensables, tant du côté du secteur public que du secteur privé, pour atteindre les objectifs du pays dans le cadre de la lutte mondiale contre les changements climatiques, notamment à travers la troisième génération des Contributions Déterminées au niveau National (CDN 3.0) », a souligné le Ministre Assahoré.
 
Enfin, il a invité l’ensemble des partenaires, notamment la partie allemande, la Commission Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques, les experts, chercheurs et innovateurs, à s’engager dès à présent pour assurer le succès des prochaines éditions.

 
Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE), à travers le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL), a organisé le vendredi 13 juin 2025, la 11e édition de l’exercice de simulation du Plan Pollumar sur les eaux lagunaires de la zone portuaire d’Abidjan.
 
Placée sous le thème : « Lutte de niveau 2 contre les pollutions accidentelles par les hydrocarbures en zone portuaire », cette opération a consisté à simuler un scénario réaliste de déversement de 39 tonnes de produits pétroliers, afin de tester les dispositifs d’alerte, de coordination, de mobilisation des moyens et de neutralisation de la pollution.
 
Présent sur les lieux, le Ministre Assahoré Konan Jacques a insisté sur l’importance d’anticiper les situations de crise. « Cet exercice est essentiel. Il nous permet de nous entraîner pour mieux répondre aux urgences environnementales, protéger nos écosystèmes marins et garantir la sécurité des populations. », a-t-il indiqué.
 
Ce test grandeur nature visait à renforcer la préparation nationale, à renforcer les capacités opérationnelles des parties prenantes et à améliorer les procédures de collaboration en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures, produits chimiques ou autres substances nocives en mer, en lagune et dans les zones côtières.
 
Le Plan Pollumar, rappelons le, est un dispositif d’intervention d’urgence mis en place pour faire face aux déversements accidentels d’hydrocarbures, de produits chimiques ou autres substances dangereuses en mer, en lagune ou sur les côtes. Il repose sur une coordination multisectorielle et une mobilisation des moyens humains, techniques et logistiques. Ce type d’exercice permet d'améliorer la résilience du pays face aux risques environnementaux croissants liés aux activités maritimes et portuaires.
 
La capitale économique ivoirienne accueille, les 12 et 13 juin 2025, une conférence de haut niveau autour du thème « partageons les solutions ».
 
Cet événement rassemble plus de 250 participants, parmi lesquels des décideurs politiques, des chercheurs, des entrepreneurs, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile et mettra l’accent sur le partage d’expériences, le dialogue multipartite et la valorisation des initiatives innovantes et inclusives.
 
Organisé dans le cadre du Partenariat pour le Climat et le Développement (P+), signé en novembre 2023 avec la République Fédérale d’Allemagne pour un montant de 550 millions d’euros, cet événement vise à renforcer la résilience de la Côte d’Ivoire face aux effets du changement climatique et à promouvoir des solutions concrètes, locales et durables.
 
Placée sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de vie, M. Robert Beugré Mambé, cette rencontre a été l’occasion pour ce dernier de réaffirmer la confiance de la Côte d’Ivoire dans sa coopération avec la République Fédérale d’Allemagne, tout en lançant un appel fort aux participants :
 
« Cette conférence est un instrument par lequel nous devons mettre en lumière les progrès de la Côte d'Ivoire et de la sous-région dans le domaine de l’innovation, notamment en matière d'énergie durable, de préservation de la biodiversité, de gestion des forêts face aux effets dévastateurs des changements climatiques », a affirmé le Premier Ministre ivoirien.
 
Aussi, a-t-il exhorté les parties prenantes à identifier les potentialités en matière de production d’énergie à partir des combustibles disponibles localement. Il a insisté sur la nécessité de moduler les coefficients en tenant compte de nos réalités locales, tout en renforçant les partenariats et en mettant l’accent sur la formation de nos ingénieurs et techniciens.
 
Il faut dire que cette rencontre se déroule dans la dynamique impulsée par le Gouvernement ivoirien, qui vise à inscrire le développement durable, l’innovation environnementale et la résilience climatique au nombre des priorités transversales de l’action publique.
 
C’est dans ce contexte que M. Assahoré Konan Jacques, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a souligné que « ce rendez-vous est bien plus qu’une simple plateforme de discussion. C’est un espace d’engagements concrets, un cadre de décisions concertées et une opportunité de transformation réelle. Nous devons ensemble tracer les lignes d’un avenir où les politiques publiques s’appuient sur la science, où l’innovation devient un levier de souveraineté et où la transition écologique est vécue comme un facteur de progrès ».
 
Deux grands sous-thèmes structureront les échanges au cours de ces deux journées :
 
- les innovations pour la gestion et la résilience des aires protégées face aux changements climatiques
- et l’agroécologie.
 
Moment fort de la deuxième journée, le Salon de l’innovation, premier du genre en Côte d’Ivoire, se tiendra le 13 juin. Il mettra en lumière les solutions développées par une trentaine d’entreprises ivoiriennes et africaines dans les domaines du bâtiment, de l’agriculture, des transports et de la gestion des terres.
 
Alors que la Troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) s’impose comme une tribune importante pour la gouvernance mondiale des océans, les pays en développement, et particulièrement ceux d’Afrique de l’Ouest, continuent de faire face à deux menaces majeures : la pêche illégale non déclarée et non réglementée (INN), et les effets grandissants du changement climatique sur les écosystèmes marins.
 
Dans les eaux territoriales de la Mauritanie, de la Guinée, de la Sierra Leone ou encore de la Côte d’Ivoire, les incursions de chalutiers industriels étrangers sont devenues monnaie courante. Souvent opérant sous pavillon de complaisance, ces navires échappent à tout contrôle effectif, pillant les ressources halieutiques au détriment des économies locales et des communautés de pêche artisanale. Ce phénomène entraîne non seulement des pertes économiques considérables pour les États concernés, mais aussi un appauvrissement alarmant de la biodiversité marine.
 
À cette pression s’ajoute celle du changement climatique, qui modifie la température des eaux, pousse les espèces vers d’autres zones, et fragilise les moyens de subsistance des populations côtières. L’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans et la destruction des habitats marins accentuent la vulnérabilité des pays riverains, menaçant leur sécurité alimentaire et leur stabilité sociale.
 
En adoptant le traité sur la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales (BBNJ), la Côte d’Ivoire envisage d’agir collectivement pour une meilleure protection des océans, tout en garantissant aux pays les moyens de surveiller et défendre leur souveraineté maritime.