Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le PNCC, Programme National Changement Climatique et le WASCAL, centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable de l’Université Felix Houphouët Boigny, se sont retrouvés au Plateau Tour D 10e étage, ce mardi 03 mai 2022 pour la signature d’un accord-cadre de partenariat.

Cet accord de partenariat vise à renforcer la collaboration entre les deux (02) institutions dans leurs missions communes de lutte contre les changements climatiques.

Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et Monsieur BALLO Zié, Président de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, ont procédé à la signature de cet accord au nom de l’entité que chacun représentait.

Les axes de ce partenariat portent entre autre sur le renforcement des capacités techniques et institutionnels dans la lutte contre les changements climatiques, la mise en place d’un cadre scientifique pour les calculs d’émission de gaz à effet de serre (GES) au niveau national, la facilitation d’échanges d’informations et de données sur les changements climatiques sur la base de visites de terrain, la collecte et la valorisation de données scientifiques pour le développement de connaissance en matière d’adaptation aux phonèmes du changement climatique et d’atténuation de GES.

Comment maintenir l’opportunité économique liée aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et des véhicules en fin de vie (VFV) tout en préservant l’environnement, la santé et le bien-être des populations ?

Tel était le sens de la mobilisation de plusieurs agents du secteur privé exerçant dans les filières des DEEE et VFV, le mercredi 27 avril 2022, à Palm Club Hotel sis à Cocody.

Les modules de formation retenues ont permis à environ 40 acteurs de pouvoir identifier les polluants organiques persistants et les retardateurs de flamme bromés (RFB), de connaître et maitriser les méthodes pratiques pour l’identification de composants plastiques dans les DEEE et des VFV, d’avoir une meilleure connaissance du trafic illégal de déchets dangereux et ses conséquences et de maîtriser les directives de la Convention de Bâle sur les DEEE et les VFV.

Selon Gustave BEDI, Coordonnateur du projet, « à terme, deux centres seront installés en Côte d’Ivoire dans le cadre du projet UPOPCI. Un premier qui permettra de travailler sur les VFV et pour le second sur les DEEE (ordinateurs, télévisions, poste radio) ». Il a souligné que les intervenants dans ces centres seront organisés en coopératives et mèneront leurs activités de façon légale, avec tout le soutien institutionnel du Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable.

Le projet UPOPCI signifie « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants non intentionnels (POPNI) et des diphényles éthers, poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels ». Il est exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Fond pour l’Environnement Mondial.

Depuis le 28 février, l’équipe du projet UPOPCI effectue des activités de sensibilisation des acteurs, sur les risques pour la santé humaine et la protection de l'environnement. Ces risques sont liés au démantèlement et la manipulation des Déchets d’Equipement Electrique et Electronique (DEEE) et des Véhicules en Fin de Vie (VFV). Aussi, cette sensibilisation vise à promouvoir les meilleures techniques disponibles (MTD) et les meilleures pratiques environnementales (MPE) pour leur gestion et la création d’opportunités économiques en lien avec lesdites filières.

En vue de favoriser une perception commune des enjeux du projet FOLAB, les membres du Comité de pilotage (COPIL) qui le compose se sont retrouvés, le vendredi 23 avril 2022, à Cocody pour la validation du plan de travail annuel et du budget de l’année en cours.

Cette première réunion visait aussi à valider un projet de règlement intérieur applicable au comité de pilotage et à faire l’état de mise en œuvre des activités.

A l’ouverture des travaux, la présidente de ce comité, le Docteur Jeanne N’tain, par ailleurs Point focal nation de la Convention sur la Diversité Biologique, a rappelé le rôle du COPIL. « Notre tâche consiste à assurer le bon fonctionnement du projet, à donner des orientations pour que le projet contribue effectivement à la préservation de la biodiversité et également aux besoins des populations qui attendent beaucoup de nous », s’est-elle exprimé au nom du Ministre Jean-Luc ASSI. Elle a salué l’accompagnement des partenaires techniques et financiers sur ce projet. Ce sont notamment le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), représenté par son point focal opérationnel en Côte d’Ivoire, madame KONE BAKAYOKO Alimata et le Programme des Nations Unies pour l’Environnent (PNUE), dont monsieur Adamu BUHARI était le représentant.

Une présentation de monsieur Patrick PEDIA, Coordonnateur du projet, a meublé la rencontre. Elle a permis aux membres du COPIL de mieux comprendre les trois composantes, ainsi énumérées : « appui au développement d’un cadre institutionnel, politique et juridique favorable à la REDD+ et au Paiement des Services Ecosystémiques (PSE), mise en place d’un mécanisme financier national et pilotage de l’application des PSE dans la mangrove, gestion durable des aires protégées peu soutenues et des écosystèmes environnants ». A travers, ces grandes lignes citées, le Coordonnateur a précisé à l’assemblée, l’ampleur et le caractère transversal des activités à budgétiser.

Le règlement intérieur, le plan de travail annuel et le budget 2022 ont été approuvés et validés par le comité de pilotage, après la prise en compte des recommandations des participants.

Lancé en 2020, le projet FOLAB signifie « approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire ». Il vise à mettre en place et à expérimenter un mécanisme de financement pérenne au niveau national afin de lutter contre la dégradation des forêts et la déforestation, tout en soutenant des actions de gestion durable des aires protégées. A son terme, plusieurs mangroves et paysages forestiers seront restaurées en lien avec l’Office des Parcs et réserves et les PSE devront être valorisés comme sources de revenus complémentaires. Ces acquis devront permettre le déploiement d’activités économiques au profit des populations locales qui y vivent, à savoir l’écotourisme.

 

 

La Côte d’Ivoire ayant l’avantage d’organiser la quinzième session de la Conférence des Parties (COP15) et tenant compte de la nécessité du respect du principe de participation inclusive, il est important que tous les acteurs, notamment les femmes et les jeunes, jouent leur rôle dans l’appropriation des thèmes prioritaires identifiés, ainsi que le « Programme Héritage d’Abidjan ».

C’est dans ce cadre que les 14 et 15 avril 2022, des consultations nationales ont été organisées à Abidjan, au profit de ces deux acteurs.

A l’initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et en collaboration avec le Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable, ces consultations nationales visent à amener tous les acteurs concernés à s’engager significativement dans cet évènement en vue d’alimenter les discussions et les réflexions autour du « Programme Héritage d’Abidjan ».

Il faut retenir que le lancement de ce programme dont la mise en œuvre viendra accroitre la production agricole durable tout en préservant les fonctions écosystémiques des sols, représente l’héritage politique de la COP15.

« Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère » est le thème qui sera au cœur des débats et négociations de la COP15, à Abidjan du 09 au 20 mai 2022. Cette thématique principale est structurée autour de cinq sous-thèmes qui sont : 1) la restauration des terres et relance économique post-pandémique ; 2) la résilience aux sécheresses ; 3) le rôle de la jeunesse dans la gestion du foncier ; 4) l’impact des modes de production et de consommation sur la gestion des terres ; le genre et la sécurité alimentaire.