Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

« Les parcs ont un impact positif sur l’économie. En effet, les espaces verts, notamment ceux plantés d’arbres, rendent de nombreux services environnementaux et socioéconomiques. Ils améliorent la qualité de l’air, protègent des rayons UV et de la chaleur, facilitent la gestion des eaux pluviales, favorisent la biodiversité et permettent la captation du carbone pour lutter contre les gaz à effet de serre », a déclaré le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la cérémonie de commémoration de la Journée Internationale de la Biodiversité (JIB 2022). C’était le 13 juin 2022, dans le poumon vert de la ville de Bonoua, le Parc M’ploussoué.

Jean-Luc ASSI a expliqué aux populations, fortement mobilisées pour la circonstance, la teneur des avantages liés aux parcs urbains. Au-delà des aspects environnementaux qu’il a cité, ce sont surtout les acquis économiques pour lesquels, le Ministre a invité les populations à valoriser.

« Tous ces services, offerts gratuitement, ou presque, par les espaces verts, aident la société à réaliser des économies. Nous sommes donc invités à adopter des solutions qui préservent nos ressources naturelles, à changer notre façon de voir et de valoriser la nature en mettant en exergue les bénéfices immenses qu’elle nous offre », a précisé le Ministre en faisant référence au développement d’activités écotouristiques adaptées à la situation de chaque parc, la mise en valeur d’espaces récréatifs et de randonnées, la mise en place d’espaces socio-culturels.

En présentant le bel exemple du parc urbain M’ploussoué de Bonoua, c’était aussi l’occasion pour le premier responsable du MINEDD d’exhorter toutes les collectivités, au niveau national, à adopter des solutions qui préservent les ressources naturelles, à voir l’environnement comme une opportunité transversale pour la durabilité économique qui, si elle est mise en exergue, les bénéfices immenses qu’elle offre impacteront positivement le développement.

Pour rappel, un parc urbain est un espace vert plus ou moins étendu, présent dans les zones urbaines ou à leur périphérie, qui remplit une importante fonction récréative, environnementale et culturelle. Il peut être caractérisé par la division en zones ayant des fonctions différentes (repos, jeux, activités sportives, services, centres culturels et récréatifs) et, en général, sont conçues en utilisant des espèces indigènes, en faisant un usage considérable de certains arbustes et arbres acclimatés pour la zone d’implantation. Le parc M’ploussoué de Bonoua est d’une superficie de 16 hectares. Il est né en 1980 sous l’initiative conjuguée du premier magistrat de la ville, Feu Amethier Jean-Baptiste et de toute la chefferie aux affaires à cette époque.

Les élus locaux, le corps préfectoral, les guides religieux et chefs traditionnelles ont pris part à la célébration de la JIB 2022 dont le thème est « Bâtir un avenir partagé pour toutes les formes de vie ».

« Une Quinzaine Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD) de l’engagement écologique, qui soit le prolongement des recommandations de la COP15 sur la lutte contre la dégradation des sols, qui soit proche des populations pour que celles-ci marquent leur implication dans les actions de sauvegarde de l’environnement », c’est dans le cadre de cette vision du Ministre Jean-Luc ASSI que la Journée Mondiale des Océans a été célébrée dans la ville de Grand-lahou, les 08 et 09 juin 2022.

Il a procédé au lancement du plan national d’urgence de lutte contre la pollution accidentelle en mer, en lagune et dans les zones côtières (Plan POLLUMAR). C’était le 09 juin 2022.

Le Plan POLLUMAR est un dispositif institué par décret n°98-42 du 28 janvier 1998 pour faire face aux menaces réelles de pollution des milieux marins, lagunaires et zones côtières. Une fois encore, cet exercice de simulation dont le but est de tester et améliorer l’efficacité et la réactivité de ces acteurs face à un cas de pollution, s’est déroulé à Grand-Lahou. Soulignons que le choix de cette ville est stratégique. A en croire les experts du CIAPOL, Grand-Lahou serait fortement exposée à l’exploitation et l’exploration off-shore, au volume sans cesse croissant du trafic maritime, à l’installation de grandes firmes industrielles et agro-industrielles. 

Précédemment, le 08 juin 2022, le Directeur de Cabinet Adjoint a représenté le Ministre Jean-Luc ASSI, lors de l’ouverture officielle de la célébration de la JMO. Il a réceptionné, à cette occasion, le Plan d’Aménagement et de Gestion Intégré du Littoral (PAGIL). Ce document lui a été remis par le Professeur OCHOU Delphin, Coordonnateur du Projet d’Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA).

Le thème de la JMO était « Océans : vie et moyens de subsistance ». Sorties nombreuses pour manifester leur engagement à la préservation des cours d’eaux, des mangroves et du littoral qui traverse leur localité, les populations de Grand-Lahou ont été exhorté à la restauration des mangroves, y compris la bomme gestion du littoral.

En effet, cette localité vit au quotidien l’érosion côtière, la montée des eaux et les inondations. L’insuffisance de ressources halieutiques liée à la mauvaise gestion des mangroves locales, la pollution de la lagune par divers déchets plastiques et ménagères sont au nombre des problèmes environnementaux de la ville.

En vue de rendre durable les activités économiques, principalement liées à la pêche et au tourisme et de garantir leur propre survie, les populations ont été formées au reboisement des mangroves et à leur gestion. Cela grâce aux actions coordonnées du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le projet WACA et les élus locaux. Il est prévu la reconstitution de 25 hectares de champ de mangrove et la construction prochaine d’un ouvrage destiné à stabiliser l’embouchure du fleuve Bandama à Grand-Lahou.

« Aujourd’hui j’ai compris l’importance et le besoin des mangroves car ce sont des zones de reproduction des poissons. Sans mangroves les poissons ne peuvent pas pondre et cela représente un risque pour nous les activités de la pêche », a reconnu Richard SEGUI, un habitant de Brafedon, village de Grand-Lahou.

« Une Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD) de l’engagement écologique, qui soit le prolongement des recommandations de la COP15 sur la lutte contre la dégradation des sols, qui soit proche des populations pour que celles-ci marquent leur implication dans les actions de sauvegarde de l’environnement », c’est dans le cadre de la vision du Ministre Jean-Luc ASSI que la Journée Mondiale des Océans a été célébrée dans la ville de Grand-lahou, le mercredi 08 juin 2022.

En effet, les populations se sont retrouvées à Brafedon, un village de la ville, pour manifester cet engagement à la préservation des cours d’eaux, des mangroves et du littoral qui traverse leur localité. Sur place le constat est amer. L’érosion côtière qui menace les villages à l’image de Lahou-kpanda, les ressources halieutiques se font rares à cause de la mauvaise gestion des mangroves locales, la lagune est polluée par divers déchets plastiques, ménagères.

En vue de rendre durable les activités économiques, principalement liées à la pêche et au tourisme et de garantir leur propre survie, les populations ont été formées au reboisement des mangroves et à leur gestion. Cela grâce aux actions coordonnées du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le projet WACA. Aussi, il faut préciser que ce projet prévoit la restauration 25 hectares de champ de mangrove et la construction prochaine de l’ouvrage destiné à stabiliser l’embouchure du fleuve Bandama à Grand-lahou.

« Aujourd’hui j’ai compris l’importance et le besoin des mangroves car ce sont des zones de reproduction des poissons. Sans mangroves les poissons ne peuvent pas pondre et cela représente un risque pour les activités de la pêche », a reconnu Richard SEGUI, un habitant de Brafedon.

L’ouverture officielle de célébration de la JMO a été faite par le Directeur de Cabinet Adjoint, Monsieur KODEHI Gnahoré, qui représentait le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Il a réceptionné, au nom du ministre, le Plan d’Aménagement et de Gestion Intégré du Littoral (PAGIL). Ce document lui a été remis par le Professeur OCHOU Delphin, Coordonnateur du Projet d’Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA). Le thème de la JMO était « Océans : vie et moyens de subsistance ». En marge de cette célébration, Monsieur KODEHI Gnahoré a procédé à l’ouverture de l’atelier de formation sur le plan national d’urgence de lutte contre la pollution accidentelle en mer, en lagune et dans les zones côtières, dénommé Plan POLLUMAR. Il s’agit d’un dispositif institué par décret n°98-42 du 28 janvier 1998 pour faire face aux menaces réelles de pollution des milieux marins, lagunaires et zones côtières, fortement exposés à l’exploitation et l’exploration off-shore, au volume sans cesse croissant du trafic maritime, au développement du marché potentiel industriel et agro-industriel dans nos agglomérations. Dans le but de tester et améliorer ce plan, une ville est choisie, chaque année, pour faire un exercice de simulation. La ville de Grand-lahou a été honorée par ce choix qui se veut stratégique et l’exercice aura lieu le 09 juin 2022.

Ivoiriens ;

Ivoiriennes ;

Mes chers compatriotes ;

Chers habitants de la Côte d’Ivoire,

Le 8 juin de chaque année, il est célébré la Journée Mondiale des Océans. Cette célébration vise à nous rappeler le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde.

L’Edition 2022 est placée sous le thème « Revitalisation : action collective pour l’Océan » et met un accent sur la valorisation des innovations qui visent à protéger les océans, les mers et les ressources marines.

Cette journée est l’occasion pour le gouvernement d’explorer et de réfléchir avec vous sur les activités à mettre en œuvre afin d’informer, sensibiliser et déclencher des changements axés sur les comportements et le mode consommation.

En effet, il est important de relever que la surpêche, la pollution plastique, le réchauffement climatique, la pollution sonore qui gêne les espèces marines et l’acidification sont de nature à impacter la santé de nos océans et par conséquent celle de la Terre ainsi que celle des êtres humains que nous sommes. Cette situation avérée, est malheureusement due à nos activités et à nos comportements. Si des actions vigoureuses de gestion rationnelle et de prévention ne sont pas prises, cela conduirait nos écosystèmes marins et côtiers à une mort certaine dans quelques décennies.

Chères ivoiriennes, Chers ivoiriens,

Aujourd’hui, avec les changements climatiques, il nous faut : (i) innover en utilisant de nouvelles approches de solutions basées sur la nature ; (ii) avoir des collaborations intersectionnelles et interdisciplinaires car il n’est pas rentable de travailler isolément dans son secteur d’activité ; (iii) intégrer le savoir local et les efforts communautaires dans toutes les actions ; (iv) collaborer avec la recherche scientifique pour bénéficier de nouvelles technologie ; et enfin (v) développer l’Économie bleue et la gestion responsable.

Ainsi, pour montrer la mise œuvre de certaines innovations basées sur le concept « construire avec la nature », des activités de plantations de mangroves dans les complexes lagunaires de Grand-Lahou et de Dagbego-Sassandra sont initiées dans le cadre du Projet d’Investissement pour la résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA) et de l’Initiative Pêche Côtière (IPC-Afrique de l’Ouest). De même, la construction prochaine de l’ouvrage destiné à stabiliser l’embouchure du fleuve Bandama à Grand-Lahou dans le cadre du projet WACA mettra un accent particulier sur les solutions dites innovantes. 

Toutes ces activités permettront de restaurer et conserver les mangroves pour la durabilité des activités de pêche et surtout de maintenir l’équilibre écologique de notre écosystème marin et côtier.

Ivoiriens ;

Ivoiriennes ;

Mes chers compatriotes ;

Chers habitants de la Côte d’Ivoire,

Beaucoup d’activités sont liées à l’océan. Pour en tirer profit, nous avons l’obligation de le protéger afin de continuer de bénéficier de ses nombreux services environnementaux et ses ressources naturelles.

A cet effet, l’édition 2022 de la Journée Mondiale des Océans nous amène-t-elle à prendre collectivement et individuellement conscience de l’importance de la sauvegarde des océans, à repenser nos manières de faire, de produire et de consommer, à travers des actions concertées.

Il est grand temps de nous unir pour donner un nouveau souffle à nos océans, de sorte qu’à l’horizon 2030, l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 14 qui est de « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable », soit une réalité.

Ensemble, nous y parviendrons.

Je vous remercie.