Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ivoiriennes, Ivoiriens, Chers Compatriotes

La Côte d’Ivoire, à l’instar de la Communauté Internationale, célèbre le 16 septembre de chaque année, la Journée Mondiale de l’ozone, proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution 49/114 adoptée le 19 décembre 1994.

Le thème retenu cette année est : « Protocole de Montréal, 35 ANS : UNE COOPÉRATION MONDIALE POUR PROTÉGER LA VIE SUR TERRE ».

Ce thème met en évidence l'influence et l'impact positif du Protocole de Montréal sur la couche d'ozone et le climat au cours des 35 dernières années, mais aussi sur la nature et la biodiversité, qui sont actuellement au centre de l'agenda international.

A cette occasion, en qualité de Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, il me revient de présenter les actions du Gouvernement en matière de protection de la Couche d’Ozone et d’informer la population sur la politique mise en œuvre sous le leadership de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République.

Alors que nous sommes confrontés à une triple crise environnementale - changement climatique, pollution et perte de la biodiversité - nous voulons souligner l'importance de la coopération et des partenariats mondiaux qui ont soutenu le succès du Protocole de Montréal. Une coopération mondiale forte demeure essentielle dans nos efforts continus pour protéger la couche d'ozone et sauvegarder toute vie sur terre. En reconnaissance des avancées dans la protection de l’environnement au cours des 35 dernières années, la commémoration de la Journée Mondiale de l'Ozone 2022, en Côte d’Ivoire, sera célébrée à Yamoussoukro.

Les Etats ont été invités à consacrer cette journée spéciale pour renforcer la sensibilisation sur les objectifs du Protocole de Montréal et ses amendements. La couche d’ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète.

Chers compatriotes et acteurs de la protection de l’environnement

La communauté internationale, sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (ONU-Environnement) a adopté la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, suivie par le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone pour apporter une solution adaptée et efficace.

Ainsi, grâce à cet engagement commun des Etats Parties au Protocole de Montréal, la couche d’ozone est en voie de guérison et devrait revenir à ses valeurs d’avant 1980 d’ici le milieu du siècle. Pour preuves, plus de 99% des substances appauvrissant la couche d’ozone ont été éliminées et remplacées par les alternatives, le trou dans la couche d’ozone a diminué, empêchant ainsi les dommages massifs à la santé humaine et à l’environnement en général.

De plus, à l’appui du Protocole, l’Amendement de Kigali, qui est entré en vigueur depuis le 1 er janvier 2019, s’emploiera à réduire les réfrigérants à fort potentiel de réchauffement climatique et préjudiciables à l’environnement.

Ivoiriennes, Ivoiriens

Après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone le 30 novembre 1992, notre pays a comme tous les autres Etats du monde entier, suivi le mouvement d’ensemble pour la restauration et la protection de la couche d’ozone.

Sur le plan national, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le Bureau National Ozone, a mené avec succès plusieurs activités d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone consommées en Côte d’Ivoire. C’est notamment les cas de certains fréons, utilisés dans la production du froid, la fabrication de la mousse et les aérosols qui ont été éliminés depuis le 1er janvier 2010, des halons pour l’extinction des incendies en 2005, du bromure de méthyle pour le traitement du cacao stocké avant exportation en 2015.

Ces résultats ont pu être atteints grâce à l’appui financier du Fonds Multilatéral de Montréal à notre pays. Le Gouvernement par ma voix adresse ses vifs remerciements au Fonds.

Chers Concitoyens, La couche d’ozone étant un bien collectif, le thème : « PROTOCOLE DE MONTRÉAL, 35 ANS : UNE COOPÉRATION MONDIALE POUR PROTÉGER LA VIE SUR TERRE », nous rappelle que non seulement l’ozone est crucial pour la vie

sur terre mais que nous devons continuer à la protéger pour les générations futures.

Je vous remercie.

Après la tenue de la 15ème Conférence des Parties (COP 15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte Contre la Désertification et la Sécheresse, du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan, ce sont plus de 55 000 pièces de matériels et d’équipements non utilisés par le Comité d’organisation qui ont été mis à la disposition du patrimoine de l’État ivoirien.

La remise de ces matériels et équipements a fait l’objet d’une cérémonie officielle, le jeudi 15 septembre 2022, à Abidjan, en présence des ministres Jean-Luc ASSI de l’Environnement et du Développement durable, Moussa SANOGO du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Épiphane Zoro Bi Ballo de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption et du Président du Comité d’Organisation de la COP 15, Abou Bamba.

Pour le ministre Moussa SANOGO, « derrière cette action apparemment banale et anodine, transparaissent une valeur fondamentale de la bonne gouvernance, la reddition de comptes et une vertu essentielle de la saine administration, la transparence dans la gestion de la comptabilité en la matière ».

Il a félicité le président du Comité d’Organisation de la COP 15 et toutes ses équipes pour cette initiative heureuse et pionnière et encouragé tous les responsables de projets à en faire autant.

Épiphane Zoro Ballo a dit que cette cérémonie, inédite en Côte d’Ivoire et dans l’organisation des grands événements, illustre la dynamique de la bonne gouvernance au niveau des composantes de l’Etat. « L’objectif de cette donation est d’améliorer les services de l’État au profit des citoyens », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre Jean-Luc Aussi a rappelé que l’organisation de la COP15 a eu des effets économiques importants pour la Côte d’Ivoire, au-delà de la parfaite organisation de cette rencontre mondiale.

Il a encouragé tous les Ivoiriens à s’approprier ce bond qualitatif en avant et il a assuré que le gouvernement travaille à la mise en œuvre des recommandations de cette COP15. Notamment L’Initiative d’Abidjan, en vue d’augmenter la production agricole.

Le 13 septembre à Abidjan (CRRAE UMOA) les représentants des principales parties prenantes responsables de la révision, la mesure et la mise en œuvre des CDN ivoirienne, se sont rencontrés dans le cadre de d’un atelier de validation du projet « transition bas carbone de la cote d’ivoire ».

Représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), le Directeur de Cabinet Adjoint, KODEHI Gnahoré, a procédé à l’ouverture de cette activité. Ledit projet vise à suivre la mise en œuvre des nouvelles CDN révisées et son rapportage, à décliner et intégrer les stratégies nationales climat dans les politiques nationales, transversales et sectorielles et à mieux faire connaitre, auprès des populations, les enjeux liés aux changements climatiques.

« Pour assurer un suivi efficace de la mise en œuvre de ces nouveaux engagements, il est impérieux d’assoir un système national de suivi évaluation qui intégrera en son sein toutes les initiatives sectorielles de suivi tant sur les actions d’atténuation que l’adaptation », s’est exprimé le Directeur de Cabinet Adjoint, en présence des représentants de l’Union Européenne, d’Expertise France et du Directeur de la Direction de la Lutte contre les Changements Climatiques.

Précisons qu’il s’agit pour le projet de faire le suivi, à travers la coordination d’un système MRV en lien avec les CDN (système de Mesure, Rapportage et Vérification). Cet outil permettra au Ministère en charge de l’Environnement de comptabiliser les acquis de toutes les initiatives climats et de mieux rendre compte au secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Il faut dire que la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un appui financier et technique de l’Union Européenne et d’Expertise France pour mettre en œuvre le projet « Transition Bas Carbone - Côte-d’Ivoire ».

Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD) à travers le Programme national Changements climatiques (PNCC), et en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), organise un dialogue national structuré sur la transparence dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, du lundi 05 au mercredi 07 septembre 2022 à Abidjan-Cocody. Ce, en vue de mettre en place un cadre de transparence renforcé permettant de suivre les actions de lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre de haut niveau qui s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat voit la participation du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) et de plusieurs experts nationaux et internationaux.

« La rencontre de ce jour se veut un cadre de réflexion et d’échanges permettant d’identifier des pistes de solutions devant concourir à un aboutissement idéal de ce cadre de transparence renforcé sur l’action climatique que nous envisageons », a déclaré Kodéhi Gnahoré, directeur de cabinet adjoint au MINEDD.

Le représentant du ministre Jean-Luc-Assi a invité les participants à prendre une part active, durant ces trois jours de travail, aux différentes discussions. « J’ai bon espoir qu’au sortir de ces rencontres d’échanges, nous réussirons à engager toutes les parties prenantes nationales et internationales sur la problématique de la transparence climatique, à partager nos expériences et nos bonnes pratiques en matière d’initiatives pour l’atténuation des changements climatiques avec la contribution des compétences nationales et d’ailleurs ».

Pour Bernard Brou, représentant la Représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, la transparence est l’épine dorsale de l’Accord de Paris, car elle permet d’instaurer la confiance en rendant plus « transparents » les rapports relatifs au changement climatique. «Il s’agira de relever les obstacles et proposer des solutions pour surmonter ceux-ci pour une véritable transparence sur le climat en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.

Réaffirmant la disposition du PNUD à accompagner la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les changements climatiques, Bernard Brou a salué les efforts déjà entrepris par le gouvernement ivoirien en disposant déjà des principaux documents et instruments de politique et stratégiques de lutte contre le changement climatique.

La Côte d’Ivoire a ratifié l’Accord de Paris sur le climat en 2016.