Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Représentants de divers ministères, des partenaires techniques et financiers, des associations à base communautaire de jeunes et de femmes, des coopératives agricoles, y compris les ONG, les élèves, les étudiants n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. Tous ces acteurs ont convergé au foyer d’Alépé pour participer à l’ouverture des JFAC 2022, le vendredi 07 octobre 2022.

Placée sous le thème « quelles stratégies pour des villes vertes en Côte d’Ivoire », la 4e édition de cette activité s’est voulue proche des communautés rurales et des collectivités afin de mieux les accompagner à s’inscrire dans une dynamique de transition écologique qui profitera au développement durable de leurs localités.

Dans leurs allocutions, le maire de la commune, le Sous-Préfet, représentant le Préfet de région, le Directeur du Bureau Québec d’Abidjan et la Représentante Spéciale de l’Union Africaine ont tous salué la présence massive de toutes les couches socioprofessionnelles d’Alépé.

«Cette première journée verra des ateliers de formation des collectivités sur les questions d’agriculture durable, de changement climatique, de gestion de déchets et de ville verte », a expliqué Yao Marcel, Commissaire général des JFAC.

Il faut souligner que les Directions techniques opérationnelles et plusieurs projets du ministère de l’environnement ont animé, avec maestria ces ateliers de formations.

L’objectif étant de faire connaître les réalisations et résultats concrets obtenus par ces directions tout en encourageant les différents usagers à y recourir en cas de besoin.

C’est dans ce cadre que monsieur KODEHI Gnahoré, Directeur de Cabinet Adjoint qui a présidée la cérémonie d’ouverture au nom du ministre Jean-Luc ASSI, a indiqué que la surexploitation des forêts, voire des ressources naturelles mettait constamment en péril les écosystèmes. Selon lui, cela a engendré une situation de vulnérabilité d’environ 60% du territoire ivoirien dont près de 100% de la partie septentrionale de notre pays, en ce qui concerne les terres dégradées.

L’impact économique de ces perturbations a des conséquences lourdes pour nos économies et nos populations, qui devraient s’inscrire sur des modèles de développement bas carbone et écologique.

« Et c’est sans doute pour cela que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable voit en ces JFAC une opportunité de sensibilisation et de promotion des bonnes pratiques environnementales », a lancé le Directeur de Cabinet Adjoint.

L’éducation environnementale, à travers un concours de génie en herbe et un match de gala ont aussi marqué cette première journée.

Les 08 et 28 octobre 2022, les JFAC mettent respectivement le cap sur Memni, un village du département d’Alépé et la ville de Bocanda.

Plus de 64 Ministres ayant en charge les questions de l’Environnement et du Climat, venus du monde entier, prennent part aux assises sur la PréCOP27, qui se tiendront du 3 au 5 octobre 2022 à Kinshasa (RDC).

La Côte d’Ivoire participe à cette activité dont l’objectif est de créer un cadre de compréhension commune sur les principaux problèmes climatiques d'aujourd'hui et sur les solutions possibles à trouver de toute urgence. La délégation ivoirienne est composée de représentants du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec à sa tête, le ministre Jean-Luc ASSI et du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental, avec à sa tête, le Docteur AKA Aouélé.  

« Cette rencontre de trois jours permettra aux participants de donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l’agenda des débats lors de la COP27, prévue en novembre prochain, à Charm El-Cheikh, en Egypte. Il s’agira spécifiquement d’analyser en profondeur, les questions relatives à l’adaptation aux impacts climatiques, à la finance climat, aux pertes et dommages sur l’environnement » s’est exprimé Jean-Luc ASSI, Ministre ivoirien en charge de l’environnement. 

Ainsi, l’on retient que l’urgence climatique, la mise en œuvre des CDN et la limite de la hausse de la température à 1,5 °C sont, entre autres les principaux mots clés à filtrer de la cérémonie d’ouverture. De même, un accent particulier a été mis sur l’action collective, visant l’implication véritable des pays développés dans le respect des engagements financiers pris lors de la COP21. Les différentes délégations ont souhaité que cette COP27 soit le « momentum » du combat de l’adaptation et de l’atténuation qui est la base de toute la problématique des changements climatiques.

Par ailleurs, ce forum de Kinshasa sera l’occasion de construire des partenariats bilatéraux et multilatéraux dans le but de faire avancer les agendas concernant les défis climatiques mondiaux.  

En marge de la cérémonie d’ouverture, le Ministre Jean-Luc ASSI, a présenté les priorités et attentes de la Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une concertation ministérielle sur les défis et les perspectives de cette COP27. Dans son intervention, il a indexé la finalisation de l’opérationnalisation de l’Article 6 de l’Accord de Paris. En effet, les négociations lors de la COP26 de Glasgow en 2021 ont certes permis de rendre opérationnel l’Accord de Paris mais quelques aspects de clarifications subsistent sur l’article 6 relatif aux mécanismes de marchés et de non marchés.

Il est revenu sur la mise en œuvre des initiatives d’envergures régionales et la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre de nouvelles Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Il faut rappeler à ce sujet que les pays en développement souhaitent que les pays développés honorent leur engagement de mobilisation de 100 milliards de Dollar Américain tous les ans, pour le compte du Fonds Vert pour le Climat (GCF en anglais).

Enfin, la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, en prônant le développement et le transfert de technologies, avec une implication accrue du secteur privé, a fait partie des priorités ivoiriennes soulevées par le ministre.

 

En Côte d’Ivoire, on estime entre 40 000 et 100 000 tonnes de déchets plastiques qui sont produits par an (Cf. Gouvernement de Côte d’Ivoire, 2014 ; UNICEF, 2019). Ce flux de déchets, dont seulement 5 à 20% sont recyclés, et le reste étant jetés dans les rues, les dépôts sauvages ou brulés à l’air libre, représente une menace sanitaire et environnementale.

Un atelier de validation des directives techniques en vue de la gestion des déchets plastiques en Côte d’Ivoire s’est tenu dans ce cadre, le jeudi 29 Septembre 2022, à Abidjan-Cocody. Cette activité s’inscrit dans les activités du projet « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels » (UPOPCI). Ce projet est financé par le FEM et mis en œuvre par l’ONUDI, en collaboration avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le Directeur de Cabinet, Parfait KOUADIO a représenté le Ministre en charge de l’environnement, lors de l’ouverture qui s’est fait en présence des représentants de l’ONUDI, du FEM et une trentaine de participants.

L’analyse des principaux axes des directives techniques à valider a porté sur la collecte, le transport, le tri et le recyclage des déchets pastiques. Il faut noter que ces directives viendront fixer les orientations majeures de la politique de gestion des déchets plastiques, poser les bases d’un processus réglementaire et hiérarchiser les modes de traitement à mettre en œuvre à cet effet.

« Les directives validées concernent la gestion écologiquement rationnelle de tous les types de plastiques en Côte d’Ivoire, néanmoins, un accent sera mis dans le cadre du projet UPOP-CI, sur les plastiques issus des équipements industriels (DEEE et les Véhicules en Fin de Vie) et qui contiennent des polluants organiques persistants (POP) », a affirmé Gustave BEDI, Coordonnateur dudit projet. Ces POPs, ignifugés dans le plastique des équipements DEEE et des VFV sont des retardateurs de flamme, très dangereux pour l’environnement et la santé. Il est revenu sur les perspectives.

« A la longue, le projet va amener ce qu’on appelle la formation des trois R qui signifie Réduire l’importation des DEEE et des VFV, Réutiliser en limitant les déchets et Recycler. Le moment venu, une ONG sera sur le terrain pour vulgariser ses pratiques auprès des populations », a indiqué le Coordonnateur.

« Notre pays se prépare à participer activement à cette COP pour non seulement faire entendre sa voix mais aussi et surtout contribuer significativement à obtenir un document de qualité pour la protection de la biodiversité mondiale d’une part et nationale d’autre part », a affirmé le 28 septembre 2022, le Conseiller Technique Kouadio Georges, qui représentait le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, à l’ouverture de l’ atelier de consultation nationale sur le draft du cadre mondial post-2020 pour la diversité biologique.

Cette consultation nationale des parties prenantes engagées dans la préservation de la diversité biologique, est organisée par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies (PNUD). Elle a pour objectif de préparer la position de la Côte d’Ivoire sur le cadre mondial post 2020 pour la Diversité Biologique à travers le recueil des priorités des parties prenantes. In fine, cette position sera défendue par les négociateurs ivoiriens.

Ce sont plus d’une soixantaine d’acteurs issus des ministères techniques, des universités et centres de recherches, des représentants de la Société civile et des partenaires techniques et financiers qui vont analyser le draft du cadre mondial 2020 pour prendre en compte les priorités et les attentes nationales.

L’émissaire du Ministre, avant de déclarer ouvert l’atelier, a indiqué que la participation de la Côte d’Ivoire à cette COP se veut dynamique et fructueuse et a invité les participants à s’impliquer dans les travaux en cours.

Mais qui peut participer à la COP15 sur la Biodiversité qui se tiendra du 07 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada et selon quels critères ?

Pour le Point Focal de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, la participation à cette COP est ouverte à tous les acteurs du public, du privé et de la société civile dont les activités sont en lien avec la biodiversité. « Il faut d’abord être dans le domaine de la biodiversité, ensuite avoir mené des activités ou des contributions alignées sur la mise en œuvre des thématiques du cadre mondiale post-2020 » s’est exprimée Docteur Jeanne N’TAIN, en faisant référence aux critères principaux dans l’analyse des dossiers de participation.

Il faut rappeler qu’une séance d’information et de consultation des parties prenantes nationales sur la participation de la Côte d’Ivoire à la COP 15 Biodiversité et ses Protocoles s’est tenue le 09 septembre 2022. Suite à cette activité, différents acteurs ont procédé au dépôt de leur dossier sur la base d’une liste de pièces à fournir.

Par ailleurs, un comité a été mis en place en vue du dépouillement et de la validation des dossiers en s’appuyant entre autres sur la constitution légale de l’organisation, les connaissances des questions de biodiversité nationale, les activités menées dans ce cadre, les raisons de leur participation à la COP et un engagement à revenir en Côte d’Ivoire à la fin de la COP.

« Aussi, convient-il d’ajouter que le Ministère ne prend pas en charge la participation des parties prenantes de la société civile et du secteur privé aux différentes COP », nous dira le Point focal.

« La délégation retenue est représentative de toutes les parties prenantes. J’invite les différents acteurs de la société civile à se rapprocher du ministère et de nos services en vue d’un accompagnement pour leur participation massive, lors des prochaines COP » a-telle conclu.