Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a organisé sa rentrée solennelle le 01 février 2024, à Dahlia Fleur, une réserve naturelle située à Abidjan. Cette cérémonie conviviale qui a mobilisé tout le personnel du MINEDDTE, a été marquée par des échanges de vœux et des orientations du Ministre Jacques ASSAHORE Konan.  

Docteur Elisée Napari YEO, Directeur de Cabinet, Adjoint a indiqué que l’ensemble du personnel est prêt à livrer aux côtés du ministre la bataille du développement durable et à épouser sa vision. « Soyez convaincu de notre engagement, de notre loyauté et de notre disponibilité sans faille », s’est-il exprimé au nom de tout le personnel. 

Répondant aux vœux adressés par ses collaborateurs, le Ministre, Jacques ASSAHORÉ Konan a rappelé que la rentrée solennelle est une démarche qui s’inscrit dans sa vision de bâtir une famille professionnelle forte et soudée.

Face aux défis mondiaux liés à l'environnement, Monsieur Jacques ASSAHORÉ Konan a insisté sur l'urgence de mobiliser les financements nécessaires pour mettre en œuvre les Contributions Déterminées au niveau National et de renforcer la résilience climatique.

A cet effet, il a partagé sa vision et ses orientations pour l'année 2024, qui sont contenues dans une note d’orientation, placée sous le thème « Ensemble pour une gouvernance optimale des ressources environnementales dans une Côte d’Ivoire émergente ».

« Je voudrais rappeler les deux objectifs majeurs qui doivent guider nos actions, au titre de la gestion en cours. Il s’agira, d’une part, d’accroître la visibilité du MINEDDTE auprès des citoyens et des Partenaires Techniques et Financiers, notamment par la vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement, d’autre part, de renforcer la coopération internationale et améliorer le dispositif de mobilisation des financements et de gestion des projets environnementaux », a déclaré le Ministre. 

L'ensemble du personnel a été invité à concrétiser ces orientations, à travers « l'amélioration de la communication, tant interne qu'externe, à résoudre les lacunes dans la planification des opérations internes, à accorder plus de diligence dans le traitement des dossiers et d’accroître la formalisation écrite des processus et des procédures de fonctionnement ».

Plusieurs Partenaires Techniques et financiers ont pris part à la rentrée solennelle pour marquer leur soutien aux actions du Ministère.

Le Directeur de Cabinet Adjoint, Dr Elisée Napari YEO a, au nom du ministre Jacques Assahoré Konan, présidé la célébration de l'adhésion de la Côte d'Ivoire au Réseau Régional d'Aires Marines Protégées en Afrique de l'Ouest (RAMPAO). C’était le jeudi 01 février 2024, à Abidjan-Cocody.

C’est autour d’une table ronde que la cérémonie s’est déroulée, réunissant des experts, des représentants gouvernementaux, des organisations non gouvernementales, des collectivités et la société civile. La table ronde avait pour objectif de discuter des défis et opportunités liés à la mise en œuvre des engagements de la Côte d’Ivoire envers le RAMPAO, à échanger sur les meilleures pratiques et à renforcer la coopération régionale en matière de conservation marine et côtières.

Ainsi la côte d’Ivoire devient le 9ème pays membres du RAMPAO, après la Mauritanie, le Cabo Verde, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Bénin. Cette adhésion du pays au RAMPAO, témoigne de la volonté du Gouvernement ivoirien à prendre les mesures concrètes pour la conservation de ses écosystèmes marins et côtiers et à promouvoir la gestion durable de ses ressources naturelles. Elle permettra de renforcer la protection des côtes, de soutenir la régénération des populations de poissons et de préserver les habitats marins cruciaux.

Pour Dr Elisée Napari YEO, les aires marines protégées sont des joyaux de biodiversité, des refuges naturels où la vie marine peut s'épanouir sans entrave. « En adhérant à ce réseau régional, je voudrais vous rassurer de l’engagement de la Côte d’Ivoire à contribuer pleinement à l’établissement d’un réseau régional d’aires marines protégées, interconnectés et complémentaires, susceptibles de favoriser le développement durable », a-t-il déclaré.

Le Colonel Mamadou SIDIBE, Président du Conseil d’Administration du RAMPAO, a indiqué que le monde est marqué par les enjeux climatiques avec ses lots de catastrophes naturelles. Il a appelé à la cohésion et à l’harmonie des actions régionales pour la résilience et la préservation des derniers remparts de notre biodiversité ouest africaine.

Par ailleurs, il convient de noter que le RAMPAO est la première organisation régionale qui œuvre pour la préservation des ressources marines et côtières. Grâce à son caractère réseau, il promeut l’échange d’expériences, l’apprentissage mutuel et des synergies entre ses membres, autour des thématiques susceptibles de rendre plus fonctionnelles et opérationnelles à long terme les Aires Marines Protégées de la région, en assurant leur résilience.

« Adhésion de la Côte d’Ivoire au RAMPAO, un atout pour la préservation des ressources marines et côtières » était le thème de cette célébration.

 

Monsieur le Directeur de Cabinet ;

Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint ;

Madame l’Inspectrice Générale ;

Messieurs les Conseillers Techniques ;

Madame la Représentante Résidente du PNUD ;

Monsieur le Coordonnateur Résident de l’ONU-Environnement ;

Monsieur le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire ;

Monsieur le Directeur Exécutif de la Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire ;

Monsieur le Directeur et Responsable des Programmes Afrique du GGGI ;

Monsieur le Directeur Général de l’Environnement ;

Monsieur le Directeur Général du Développement Durable ;

Monsieur le Directeur Général de l’OIPR ;

Monsieur le Directeur Général de l’ANDE ;

Monsieur le Directeur par intérim du CIAPOL ;

Mesdames et messieurs les Directeurs Centraux, Sous-Directeurs et Chefs de Service ;

Mesdames et Messieurs les Coordonnateurs des Programmes et Projets et les Points Focaux des Conventions ;

Chers collaborateurs;

Chers amis de la presse ;

Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux de vous retrouver ce matin, à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle de vœux que vous avez bien voulu organiser en mon honneur, à l’entame de cette nouvelle année 2024.

Je suis d’autant plus honoré par votre démarche qu’elle s’inscrit dans ma vision de bâtir une famille professionnelle forte et soudée, dans le cadre de l’exécution des missions que le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a bien voulu confier à notre Département Ministériel.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais saisir l’opportunité de cette rencontre pour vous traduire ma satisfaction, au regard des résultats encourageants que j’ai pu observer depuis ma prise de fonction, en qualité de Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique.

En effet, j’ai pu noter votre abnégation ainsi que votre sens de la responsabilité et de la discipline qui me paraissent être des éléments indispensables à l’atteinte de résultats probants au crédit de toute administration.

Pour l’année 2023, je me réjouis particulièrement de l’adoption et la promulgation du nouveau Code de l’Environnement. Ce Code intègre en effet, dans le corpus législatif  les nouveaux enjeux écologiques tels que la lutte contre les changements climatiques, la protection de la diversité biologique, la promotion de l’économie verte et de l’économie bleue, la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques, le développement de la fiscalité environnementale, la règlementation des polluants organiques persistants, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, la lutte contre l’érosion côtière, l’implication grandissante des collectivités territoriales, du secteur privé et des associations de protection de

l’environnement et le renforcement du dispositif répressif.

Il me plait également de rappeler que :

  • plus de 200 rapports d’évaluation environnementale de projets de développement ont été validés 
  • La création de la Réserve Naturelle du Cavally a étendu le réseau d'aires protégées à 18, couvrant 6,7% du territoire ;
  • De même, des actions résolues ont été menées pour la réhabilitation des lacs de Yamoussoukro, pour le contrôle des résidus liquides de navires, et contre les différentes formes de pollution.

Je tiens donc à féliciter chacun de vous pour ces résultats encourageants.

Mais, face aux défis qui se présentent à nous dans ce monde où les questions environnementales sont inscrites au rang des priorités de la plupart des Gouvernements, il importe de poursuivre nos efforts, dans une dynamique anticipative.

  • Il s’agira, tout d’abord, dans la droite ligne de notre participation à la COP 28, de travailler dans le sens de la satisfaction des attentes majeures du Gouvernement, notamment la mobilisation des financements nécessaires pour la mise en œuvre de ses Contributions Déterminées au niveau National et la construction de sa résilience climatique.

Il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire a rehaussé son ambition climatique. Elle entend réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre de 30,41% d’ici 2030 et réduire sa vulnérabilité dans les secteurs de la foresterie, de l’agriculture, de l’élevage, de la santé et de l’érosion côtière.

  • Je tiens également à souligner l'importance de l'audit organisationnel que nous avons récemment entrepris au sein du Ministère.

Cet examen approfondi de nos structures et processus, vise à renforcer notre efficacité, à favoriser l'innovation et à garantir une prestation de services publics de qualité.

Il est impératif de souligner que le renforcement de notre efficacité dans la réalisation de nos objectifs requiert une attention particulière sur certaines insuffisances identifiées dans le fonctionnement du Ministère.

Nous devons, notamment, concentrer nos efforts sur l'amélioration de la communication, tant interne qu'externe, résoudre les lacunes dans la planification des opérations internes, accorder plus de diligence dans le traitement des dossiers et accroître la formalisation écrite des processus et des procédures de fonctionnement. En adressant ces défis de manière proactive, à travers la mise en œuvre aboutie de toutes les recommandations découlant de cet audit, nous consoliderons assurément notre engagement envers l'excellence de par la satisfaction pleine et entière des attentes du Gouvernement et de nos concitoyens.

  • Enfin, je voudrais vous engager à la définition d’actions concrètes pour la mise en œuvre effective de la note d’orientation de l’année 2024 placée sous le thème « Ensemble pour une gouvernance optimale des ressources environnementales dans une Côte d’Ivoire émergente ».

A cet égard, je voudrais rappeler les deux (2) objectifs majeurs qui doivent guider nos actions, au titre de la gestion en cours. Il s’agira :

  • d’une part, d’accroître la visibilité du MINEDDTE auprès des citoyens et des Partenaires Techniques et Financiers , notamment par la vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement;
  • d’autre part, de renforcer la coopération internationale et améliorer le dispositif de mobilisation des financements et de gestion des projets environnementaux.

En outre, je voudrais insister sur le fait qu’il nous reviendra :

-   d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies efficaces de mobilisation des financements ;

-   d’organiser des tables rondes avec les Partenaires Techniques Bilatéraux et Multilatéraux en vue du financement de l’action climatique ;

-   de constituer un portefeuille de projets environnementaux viables, prêts à être financés par les Partenaires Techniques et Financiers ;

-   de renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans l’exécution des projets environnementaux ;

-   d’évaluer de façon périodique la mise en œuvre des projets pour accélérer leur exécution ;

  • de renforcer .le cadre législatif, réglementaire et institutionnel.

Chers collaborateurs,

Afin de relever ces défis nouveaux, je vous invite instamment à resserrer les rangs autour de la mise en œuvre de notre Plan Stratégique de Développement. Ce document, en effet, fixe les grandes orientations de notre action et les traduit en plans d’actions exécutables par tous dans le cadre nos activités de tous les jours. Je vous exhorte à vous l’approprier.

Pour ma part, je veillerai à mettre à la disposition de l’ensemble des services, les moyens humains, techniques et matériels nécessaires.

Car, une adéquation permanente entre la motivation des agents et les enjeux liés à nos missions devrait nous permettre de donner à notre Ministère l’image d’un carrefour de compétences dans notre ambition de contribuer plus efficacement à l’atteinte des objectifs définis dans le Plan National de Développement.

Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,

Vous exprimant ma satisfaction pour l’organisation de cette cérémonie, je voudrais vous remercier très sincèrement pour les vœux que vous venez de formuler à mon endroit.

En retour, je vous souhaite mes vœux de santé et de prospérité. Que cette nouvelle année vous apporte l’épanouissement moral, professionnel et social nécessaire à votre bien-être.

Qu’il me soit permis, avant de mettre un terme à mon propos, de traduire ma profonde gratitude à l’ensemble de nos Partenaires Techniques et Financiers qui nous font bénéficier constamment de leur important appui financier et de leur assistance technique de qualité.

Puisse le Tout Puissant continuer de nous assister dans l’exécution de nos tâches respectives, afin que nos résultats soient marqués du sceau de l’excellence.

Bonne année 2024 à toutes et à tous !

Je vous remercie.

 

Monsieur Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a présidé un atelier visant à recadrer les composantes et les activités du projet intitulé « décarbonisation de la gestion des déchets solides, médicaux, et pharmaceutiques (DMP) pour l’atteinte des objectifs d’atténuation des gaz à effet de serre conformément aux CDN et à l’objectif 2050 de l’Accord de Paris ». Cette rencontre, marqué par la présence d'experts, de chercheurs, de représentants de la société civile et d'acteurs environnementaux, s’est tenue à Abidjan, le 25 janvier 2024.

Dans son discours d'ouverture, Monsieur Parfait Kouadio a souligné l'importance dudit projet. « A travers ce projet, la Côte d’Ivoire se prépare à verdir sa stratégie de gestion des déchets et des DMP », a-t-il déclaré.

Il a également mis en avant les défis posés par la gestion des déchets dans notre quotidien, notamment les déchets médicaux et pharmaceutiques, et a appelé à une action collective pour assurer un avenir plus propre et durable.

« Il est essentiel de souligner le lien étroit entre les déchets, la santé et l’environnement. Si ces déchets ne sont pas collectés et gérés de manière écologique, la santé des populations est directement menacée. C'est pourquoi, en collaboration avec les Ministères responsables de la santé et de la Salubrité, nous nous mobilisons autour de ce projet de gestion des déchets médicaux, pharmaceutiques et autres déchets solides, afin de garantir l'efficacité de notre contribution nationale à la lutte contre le changement climatique», a indiqué le Directeur de Cabinet.

Quant à la Coordonnatrice du projet, LIADE Dissahonon Marie Sylvie, elle a expliqué : « L'engagement de la Côte d'Ivoire à réduire de 30,41% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 concerne plusieurs secteurs, dont celui de la santé. Ce projet vise spécifiquement à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le domaine de la santé en fournissant un soutien technique et financier pour la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques ».

Financé par le Fonds pour les Changements Climatiques en Afrique (FCCA) de la Banque Africaine de Développement (BAD) à hauteur de 327 000 dollars US, ce projet se poursuivra jusqu'à la fin de l'année 2024.

Rappelons que les déchets médicaux et pharmaceutiques, lorsqu'ils ne sont pas collectés et traités de manière adéquate, représentent une menace pour la qualité de l'air, des sols et des eaux. En effet, les émissions de gaz à effet de serre résultant de leur incinération ou de leur décomposition contribuent au réchauffement climatique et à la détérioration de l'écosystème. De plus, les polluants libérés peuvent contaminer les ressources en eau et les terres agricoles, entraînant des risques sanitaires pour les communautés environnantes.