Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Directeur de Cabinet Adjoint, Monsieur Yéo Napari Élisée a présidé l’ouverture d’un atelier le mardi 20 février 2024, à l'IVOTEL d'Abidjan en présence de Luc FERRONI, représentant l'Union Européenne (UE).

Dans son intervention, il a salué l’organisation de cette session qui cible les secteurs déchets, agriculture, forêts, et affectation des terres. Il a exhorté les formateurs à mettre l'accent sur les méthodologies des inventaires des émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) et la mise en place d'un système de suivi-évaluation des politiques et mesures d'adaptation.

Le renforcement de capacités fournira aux points focaux sectoriels une compréhension approfondie des éléments transversaux liés à la compilation d'un inventaire des émissions, des méthodologies du GIEC et des données au niveau sectoriel. Il permettra également de dresser un état des lieux des indicateurs d'adaptation développés par les différentes institutions dans le cadre du plan national d'adaptation (PNA).

Le Projet Transition Bas Carbone est financé par l'UE à hauteur de 5,9 millions d'euros. Mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, il s'étend de 2023 à 2026.

Il a pour mission d'accompagner le Gouvernement ivoirien dans la mise en place d'un Système National de Mesure, Notification et Vérification

(MNV ou MRV en anglais), permettant au pays de respecter ses engagements internationaux dans la lutte contre les changements climatiques. Plus précisément, il vise à soutenir la coordination et la centralisation des mécanismes MNV, facilitant la consolidation des données nécessaires à la prise de décision.

Soulignons que l'Accord de Paris, dans ses articles 13 et 14, réaffirme ce système et mentionne qu’il est un nouveau cadre de transparence en matière d’engagements climatiques.

Le ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Jacques Assahoré Konan, a accordé une audience Mme Olivia HANTZ, Représentante et Directrice pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Côte d’Ivoire, le Jeudi 15 février 2024, à son Cabinet situé au Plateau. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la coopération entre le ministère et le PAM.

Le PAM, entité accréditée au Fonds Vert Climat, a récemment obtenu un financement de 10 millions de dollars pour un projet de résilience climatique des femmes dans la Région du PORO. Présentant ce projet au Ministre, Mme Olivia HANTZ a souligné qu'il visait à renforcer la résilience économique des femmes et des jeunes vulnérables aux impacts de la crise climatique.

«Cette contribution permettra au PAM de mettre en œuvre des interventions innovantes pour renforcer la capacité d'adaptation et améliorer la résilience des communautés agricoles dirigées par des femmes face aux défis posés par le changement climatique», a-t-elle déclaré.

Environ 70 000 femmes et jeunes vulnérables sont ciblés par ce projet, qui prévoit de leur fournir des pratiques d'adaptation climatique sensibles au genre ainsi que l'accès à des actifs productifs tels que des intrants agricoles améliorés et du matériel.

Le ministre Jacques Assahoré Konan s'est réjoui de cette collaboration et a exprimé la disponibilité de son département à accompagner la mise en œuvre du projet. Il a également sollicité l'appui technique du PAM dans le renforcement des capacités du MINEDDTE à concevoir des projets bancables en vue de leur financement par les bailleurs.

À noter que le MINEDDTE présidera le comité de pilotage du projet et assurera le suivi de sa réalisation. Le lancement est prévu pour le 27 février 2024 dans les locaux du PAM à Abidjan.

Note d'information à l'attention des sociétés de gestion des déchets ( huiles usagées et résidus d'hydrocarbures )

Au cœur de la zone marécageuse de l'aéroport Félix Houphouët Boigny à Abidjan Port-Bouët, deux cents éleveurs de porcs sont pointés du doigt par le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) pour des pratiques anarchiques entraînant des nuisances olfactives préoccupantes. Avec plus de 5000 têtes, les excréments et écoulements d'eaux usées dégradent le cadre de vie, suscitant une réponse déterminée du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Jacques Assahoré Konan.

Le 13 février dernier, une mobilisation des parties prenantes, incluant des Ministères, des structures étatiques et des acteurs privés, a été initiée par le Ministre pour une action coordonnée. Cet effort a abouti à une visite des sites d'élevage le 15 février 2024, à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, où une délégation a pu constater les problèmes de pollution liés à la mauvaise gestion des déchets animaux.

Le Professeur Ouffouet Koffi Sébastien, Sous-Directeur au CIAPOL, a souligné l'importance de cette visite dans le cadre des recommandations du Ministre Jacques Assahoré Konan. « Nous avons reçu des instructions du Ministre pour visiter les sites d'élevage avec tous les acteurs impliqués afin qu’ensemble, nous proposons des recommandations visant à rendre agréable le cadre de vie de ce milieu », a-t-il déclaré.

Participant à cette activité, le Conseiller Technique du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Monsieur Jean-Pierre Konan Banny, a dénoncé les conditions d'élevage et le manque d'hygiène, appelant à mettre fin aux nuisances olfactives selon la synergie d’action gouvernementale recommandée par le Ministre Jacques Assahoré Konan.

Les éleveurs, engagés dans le processus, ont exprimé leur engagement ferme à résoudre la situation. Yao Emmanuel, leur Porte-parole, a indiqué : « Depuis le début des enquêtes avec le CIAPOL, tous nos camarades éleveurs ont déplacé les animaux conformément aux mises en demeure reçues par le Ministère de l’Environnement. Seulement, nous sollicitons un accompagnement de nos autorités en termes de relocalisation et de renforcement de nos capacités pour un élevage de qualité qui respecte les normes. »

Il est important de rappeler que suite à cette visite, les occupants des sites ont été informés de la nécessité de quitter et de cesser toute activité d'élevage de porc pour garantir un traitement durable des nuisances olfactives ayant des répercussions sur la baie de Cocody, le Canal d'Anoumabo et la zone aéroportuaire.