Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique a organisé un atelier de lancement et de validation du document de cadrage du Mécanisme de financement de l’adaptation au niveau local (LoCAL), du 02 au 03 Octobre 2024, dans un réceptif hôtelier sis à Cocody 2 Plateaux.

C'était en présence du représentant du Maire de la commune de Cocody, de plusieurs représentants issus des ministères techniques, des partenaires techniques et financiers, des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile.

Le Mécanisme de Financement de l’Adaptation au niveau Local (LoCAL) vise à canaliser les financements de l’adaptation aux changements climatiques pour les collectivités territoriales afin de réduire leur vulnérabilité et fournit un cadre national pour accroître la sensibilisation et la réponse au changement climatique au niveau local.

A cet effet, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme LoCAL en 2019. Cette adhésion a permis en 2020, avec l’appui du Fonds d'équipement des Nations Unies (UNCDF), l’élaboration d’un document de cadrage pour définir le processus de mise en œuvre du mécanisme, à travers des consultations avec les parties prenantes nationales.

Cet atelier visait à présenter et à valider le document de cadrage du mécanisme avec les parties prenantes, à recueillir leurs recommandations sur sa mise en œuvre et à lancer ledit mécanisme au profit des collectivités territoriales en Côte d’Ivoire.

L’ouverture des travaux a été présidée par le Prof Kouadio Georges, Conseiller Technique, représentant le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, monsieur Assahoré Konan Jacques.

Selon lui, l’initiative du mécanisme LoCAL marque une étape cruciale dans l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre les effets dévastateurs du changement climatique et à renforcer les capacités d’adaptation des collectivités territoriales. Il a souligné l’urgence de soutenir les collectivités territoriales en les dotant des moyens nécessaires pour planifier et mettre en œuvre des actions d’adaptation concrètes face aux défis croissants du changement climatique

« En assurant l’autonomisation des communes à identifier, planifier et gérer les investissements dans la résilience climatique, LoCAL favorise une voie de développement plus inclusive et durable pour la Côte d'Ivoire. », a-t-il indiqué.

Pour Mr Gaël Olivier, représentant résident Adjoint du PNUD, le mécanisme LoCAL offre un outil de réponse aux défis du changement climatique en fournissant aux gouvernements des subventions pour la résilience climatique basées sur la performance, l’appui technique et le renforcement des capacités.

Il a clos ses propos en réitérant l’engagement du PNUD à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre les effets du changement climatique, tout en favorisant le développement inclusif et durable au profit de tous.

Pour rappel, Le Mécanisme de Financement de l’Adaptation au niveau Local (LoCAL), conçu et géré par le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), est un mécanisme standard reconnu à l’échelle internationale qui aide les autorités gouvernementales locales des pays en développement et des pays les moins avancés à accéder au financement climatique, au renforcement des capacités et au soutien technique dont elles ont besoin pour réagir et s’adapter au changement climatique.

Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers le Projet Mobilité Électrique, a organisé un atelier pour l’intégration des femmes dans le secteur des transports en Côte d’Ivoire, le jeudi 26 septembre 2024, à Cocody.

À cette activité, plusieurs acteurs du secteur des transports et des entités en charge des questions de genre, se sont rassemblés pour identifier des solutions concrètes visant à promouvoir l’intégration des femmes dans les métiers techniques, perçus comme réservés aux hommes.

C’est ce qui a fait dire à Dr Etien N’Dah, Coordonnateur du projet Mobilité Electrique, qu’il est nécessaire d’avoir une approche inclusive dans le développement de solutions de transport durable.

« Face aux défis environnementaux, il est impératif de repenser notre approche de la mobilité et d’encourager des solutions durables, en intégrant tous les acteurs, quel que soit leur sexe. La promotion de l’emploi des femmes dans ce secteur traditionnellement masculin est essentielle pour garantir leur participation à la conception et à la mise en œuvre de systèmes de transport, rendant ceux-ci plus sûrs, équitables et abordables pour tous », a-t-il souligné.

Dans le secteur des transports, les femmes sont particulièrement sous-représentées. Une étude de la Banque mondiale indique que seules 8 % de la main-d’œuvre de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) sont des femmes, qui occupent principalement des emplois de bureau. Concernant les métiers techniques, moins d'une vingtaine de femmes sont chauffeurs ou techniciennes en maintenance, et à peine une dizaine conduit des taxis ou des minibus.

Pour rappel, la Constitution ivoirienne de 2016 encourage activement l’égalité des chances et la promotion des femmes dans les institutions publiques et privées, conformément aux articles 35, 36 et 37. De plus, la Côte d’Ivoire a ratifié plusieurs conventions internationales visant à réduire les inégalités de genre. Bien que des avancées aient été réalisées, les objectifs de développement durable (ODD) reconnaissent que l’inégalité des sexes demeure un défi majeur, notamment pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et toutes les filles.

 

Dans le cadre de la 79e Assemblée Générale des Nations Unies, le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, M. Assahoré Konan Jacques, a pris part, le mercredi 25 septembre 2024, à un segment de haut niveau sur l'élévation de la mer.

Cette rencontre s'inscrit dans la continuité des efforts internationaux pour élaborer des solutions face à la montée des eaux, qui constitue une menace croissante pour les zones côtières et les Petits États insulaires en développement. La session s’est déroulée en présence du Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres.

𝐋𝐞 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐮𝐟𝐟𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞

« Faire face aux menaces posées par l’élévation du niveau de la mer », a souligné l’urgence de la situation du réchauffement climatique. Depuis 1880, le niveau de la mer a augmenté de 20 à 23 centimètres. En 2023, l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a confirmé un niveau record, avec un taux d'élévation plus que doublé au cours des dix dernières années.

La montée des eaux est principalement due à la dilatation thermique des océans et à la fonte des glaciers, conséquences directes du réchauffement climatique.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre cette « menace multiple », qui exacerbe les défis liés au changement climatique et menace la sécurité alimentaire, la santé publique, et l’existence même des communautés côtières.

𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝'𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐚𝐮𝐱

Le Ministre Ivoirien de l’Environnement a lu la déclaration de la Côte d’Ivoire lors de ce segment de haut niveau.

Dans son intervention, il a présenté la situation préoccupante du littoral ivoirien, particulièrement touché par les phénomènes d'érosion côtière et d'inondations causées par l'élévation du niveau de la mer.

Il a détaillé les mesures déjà mises en œuvre par la Côte d'Ivoire, telles que la restauration des écosystèmes côtiers et la protection des mangroves, pour réduire l'impact des ondes de tempête et protéger les communautés vulnérables.

La Côte d'Ivoire a également renforcé ses Contributions Déterminées au Niveau National (CDN), en intégrant des projets de résilience climatique pour ses zones côtières.

Le Ministre a rappelé l’importance d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre ces effets, soulignant que « la survie des pays côtiers dépend de nos actions collectives face à la montée des eaux ».

𝐒𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬

Lors de cette plénière, plusieurs pistes ont été proposées pour répondre à l’élévation du niveau de la mer. Ce sont entre autres, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la construction d'infrastructures protectrices (digues, barrières anti-tempêtes), et la restauration des écosystèmes naturels tels que les mangroves et les récifs coralliens.

Le Ministre Assahoré a salué ces initiatives tout en appelant à une mobilisation accrue des ressources financières et techniques pour renforcer la résilience des pays en développement.

Au-delà de cette rencontre, le Ministre Assahoré a pris part aux côtés du Président Kenya, M. William Ruto, au forum sur l’industrialisation de l’Afrique.

Au centre des échanges, la production et l’utilisation d’énergie contribuant pour 87 % au total des émissions de dioxyde de carbone générées par l’activité humaine, la réduction de l’exploitation de combustibles fossiles.

Les trois Conférences des Parties (COP) issues du sommet de la terre de Rio 92 se tiendront exceptionnellement cette année 2024. Afin d’assurer une participation active de la Côte d’Ivoire à ces COP, le Ministère de l’Environnement, du Développement et de la Transition Ecologique (MINEDDTE) est fortement engagé à mobiliser toutes les parties prenantes nationales.

Un atelier d’information sur les dispositions pratiques pour participer à ces rendez-vous internationaux s’est tenu dans ce cadre le mardi 24 septembre 2024, à l’amphithéâtre de la Conférence Épiscopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO).

Au cœur de cette deuxième activité du genre, des présentations visant à expliquer les actions à mener pour l’obtention du visa, pour l’hébergement et l’accréditation des participants, d’une part. D’autre part, il s’agissait de dévoiler quelques attentes de la Côte d’Ivoire, notamment la mobilisation des ressources, l’accès aux financements des guichets verts, le transfert de technologies propres.

Présidée par le Dr Tie Yro Hyacinthe, Directeur de la Qualité de l’Environnement et de la Prévention des Risques (DQPR), la séance d’information a été l’occasion d’accentuer les réflexions sur les actions individuelles et collectives à entreprendre pour une participation efficiente de la Côte d’Ivoire et pour faire entendre la voix du pays sur toutes les activités qui se dérouleront lors de ces rendez-vous de l’environnement.

C’est à juste titre que Dr N'tain Jeanne, Point focal de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique s’est prononcée sur les enjeux de la COP16 sur la biodiversité. Ainsi, a-t-elle expliqué qu’en décembre 2019, la communauté internationale a adopté un cadre stratégique pour gouverner la gestion et l'utilisation des ressources biologiques.

La Côte d'Ivoire est actuellement dans le processus d'actualisation de sa stratégie de biodiversité, qui définit les objectifs et priorités au niveau national. Un atelier pour la validation des objectifs nationaux et la formation des négociateurs ivoiriens se tiendra prochainement dans ce cadre. Une fois cette stratégie finalisée, le pays ira à la COP sur la diversité biologique pour mobiliser les ressources en vue de sa mise en œuvre.

Elle a également indiqué que « cette année, ces trois conventions tiennent leur COP. Nous sommes tous appelés à nous mobiliser autour de ces différentes conférences pour promouvoir les positions de la Côte d'Ivoire ».

Les Conférences des parties sont des assemblées générales des différentes conventions de RIO et constituent des tribunes offertes aux pays-parties pour présenter les initiatives et actions relatives aux questions de pertes des ressources naturelles, de dégradation des terres et de réchauffement climatique.

La Côte d’Ivoire sera du 21 octobre au 1er novembre à Cali en Colombie pour la COP 16 sur la biodiversité, du 11 au 22 novembre, à Bakou, en Azerbaïdjan pour la COP 29 sur le climat, et du 02 au 13 décembre, à Riyad, en Arabie Saoudite pour la COP 16 sur la désertification.