Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et les engagements pris par la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Accord de Paris sont des priorités pour le Ministère l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE).

Un atelier national pour évaluer les efforts réalisés a été organisé à cet effet, le mercredi 9 octobre 2024 à l’hôtel Pullman, à Abidjan, par le MINEDDTE, à travers la Commission Nationale de la Lutte Contre le Changement Climatique (CNLCC).

La rencontre avait pour objectif de valider le premier rapport élaboré par la CNLCC et de recueillir les contributions des experts, des représentants du gouvernement, du secteur privé et des organisations de la société civile pour renforcer l’action climatique de la Côte d’Ivoire.

Représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, le Conseiller Technique, Dadié Anoma, a souligné les défis environnementaux majeurs auxquels le pays fait face.

« Notre pays, riche de sa biodiversité, est aujourd'hui confronté à des menaces climatiques telles que les inondations, les sécheresses, la dégradation des écosystèmes et l'érosion côtière », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que le rapport met en lumière ces défis tout en offrant une vue d’ensemble des actions déjà entreprises pour y faire face.

Monsieur Anoma a encouragé les participants à s’impliquer pleinement dans les discussions, précisant que la contribution de chacun est essentielle pour développer des politiques et des actions concrètes en faveur du climat.

Le Secrétaire Exécutif Permanent de la CNLCC, Monsieur Lagaud Mayeul Alex, a quant à lui présenté les missions et la vision de la Commission, insistant sur la nécessité d’une coordination efficace entre les différentes parties prenantes pour une mise en œuvre réussie des politiques climatiques.

Créée le 26 juin 2024, la CNLCC a pour mission de coordonner et superviser les efforts nationaux dans la lutte contre les changements climatiques.

Ce premier rapport évalue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et les engagements pris par la Côte d'Ivoire dans le cadre de l'Accord de Paris.

Une cérémonie officielle d’installation de la CNLCC se tiendra le vendredi 11 octobre 2024 à l’auditorium de la Primature, à en croire le Secrétaire Exécutif Permanent.

Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a participé à l’ouverture de la dixième édition du Sommet des groupes de réflexion africains (ATTS) sur le thème « Stratégies pertinentes de financement durable de la lutte contre le changement climatique en Afrique ».

Cet événement, organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), réunit jusqu’au 11 octobre 2024 divers groupes de réflexion, décideurs politiques, chercheurs et dirigeants du secteur privé.

L’objectif principal de ce sommet est d’explorer et d’évaluer des stratégies efficaces pour permettre à l’Afrique d’accéder aux financements climatiques. Face à la menace croissante du changement climatique, l’Afrique, bien que contribuant le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, se trouve particulièrement vulnérable en raison de ressources financières et de capacités techniques limitées. La mobilisation de financements durables pour le climat est donc une priorité essentielle.

Les résultats de ce sommet seront cruciaux pour définir l’approche de l’Afrique en matière de résilience et d’adaptation au changement climatique, surtout à l’approche de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.

La Côte d’Ivoire se prépare à soumettre ses objectifs et cibles nationaux en matière de biodiversité lors de la COP16 prévue à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre. Pour s'assurer que ces éléments s'alignent avec les priorités locales et internationales, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a réuni diverses parties prenantes pour discuter de l’actualisation de la Stratégie et du Plan d’Actions Nationaux pour la Biodiversité (SPANB), le 7 octobre 2024, à Cocody.

Le Directeur Général de l’Environnement, M. SIDI Braïma Dagnogo, représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, a ouvert l’atelier en rappelant l’importance de ce processus : « La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres États-Parties, est déterminée à respecter ses engagements pour la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal », a-t-il affirmé.

Cet engagement fait suite aux décisions prises lors de la COP15 sur la biodiversité de 2022, où chaque Etat partie à la convention a adopté un nouveau cadre stratégique pour enrayer le déclin de la biodiversité et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles. La mise à jour de la SPANB constitue une étape essentielle dans l’harmonisation des politiques nationales avec ce cadre global qui est composé de 23 cibles.

Interrogée sur les enjeux de l’atelier, le Point Focal Biodiversité, Dr N'tain Jeanne a affirmé : « La Côte d’Ivoire s'est engagée dans ce processus d'actualisation de sa stratégie. Nous avons pu sortir un premier document qui nous réunir ce matin avec l’ensemble des parties prenantes. L’objectif est de recueillir leurs observations, leurs besoins et leurs priorités afin de les intégrer dans ce document national ». Elle a souligné que l’atelier vise à s'assurer que cette stratégie, qui engage l'État de Côte d’Ivoire, reflète bien les attentes et aspirations des différents acteurs nationaux.

La révision de la SPANB nationale est soutenue par plusieurs partenaires, dont le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Fonds Mondial pour la Nature (WWF), et la Coopération Allemande (GIZ).

Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Assahoré Konan Jacques, a ouvert un atelier régional visant à renforcer les capacités des experts nationaux en matière de réponse aux accidents chimiques liés aux installations industrielles à haut risque et au transport de marchandises dangereuses. C'était le lundi 07 octobre 2024, à l'auditorium de la Primature.

Cette activité se déroule dans le cadre du projet SAFETIC FAA-P95, un programme étendu à plusieurs pays de la région de la Façade Atlantique Africaine et qui a pour objectif de mieux préparer la Côte d'Ivoire et ses partenaires à faire face aux risques technologiques.

Prenant la parole au nom du Premier Ministre Robert Beugré MAMBÉ, le Ministre en charge de l’Environnement a mis l’accent sur l'importance de la coopération internationale et du transfert de compétences techniques entre les pays partenaires pour garantir une gestion plus efficace des risques. Il a également souligné que cet atelier représente une opportunité pour proposer des solutions innovantes aux défis existants en matière de sécurité.

« L’échange de savoir-faire, la collaboration internationale et la mise en commun de nos expériences sont essentielles pour faire face aux défis existants et à venir en matière de sécurité des installations à haut risque et de transport des marchandises dangereuses. Ensemble, nous sommes plus forts, plus résilients et plus efficaces », a expliqué M. Assahoré.

La Côte d'Ivoire a fait un pas important en matière de gestion des risques industriels. Il s’agit de l’élaboration de l'avant-projet de loi sur le Transport de Marchandises Dangereuses, des projets de décrets associés, ainsi que de la révision de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE), en conformité avec les normes internationales. Le pays bénéficie également du soutien technique et opérationnel de l’Union Européenne dans le cadre du projet SAFETIC, ainsi que de plusieurs autres partenaires.

Malgré ces avancées, des défis majeurs demeurent. C’est pourquoi, le Ministre Assahoré n’a pas manqué d’évoquer la nécessité de mobiliser les ressources financières en vue d’accélérer la mise en œuvre du Plan d'Action National de réduction des risques NRBC (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques). Il a également mentionné le besoin d'accéder à des données fiables sur ces risques constamment exacerbés par la complexité due aux évènements climatiques extrêmes, et la nécessité de renforcer la préparation à y faire face, à travers des exercices de simulation réguliers.

Les bénéficiaires de ce programme incluent des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun, le Gabon, le Liberia, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Tous ces pays bénéficieront d’un financement de 3,5 millions d’euros sur une durée de trois ans dans le cadre du projet SAFETIC FAA-P95.

Plusieurs personnalités ont participé à cette activité, parmi lesquelles Mme. Francesca DI MAURO, Cheffe de Délégation de l’Union Européenne en Côte d'Ivoire. Elle a rappelé l'importance de mesures préventives face à une urbanisation croissante et des infrastructures en constante évolution, tout en réaffirmant le soutien de l’Union Européenne aux efforts des pays africains dans la réduction des risques technologiques.

Organisé en collaboration avec Expertise France et le Secrétariat Exécutif de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes, les travaux de l’atelier se tiendront jusqu’au 11 octobre 2024.