LE RAPPORT NATIONAL SUR L'ÉVALUATION DE L'ACTION CLIMATIQUE EN CÔTE D'IVOIRE DE L'ANNEE 2024
Téléchargeable ici : RAPPORT NATIONAL SUR L'EVALUATION DE L'ACTION CLIMATIQUE EN COTE D'IVOIRE 2024
Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)
LE RAPPORT NATIONAL SUR L'ÉVALUATION DE L'ACTION CLIMATIQUE EN CÔTE D'IVOIRE DE L'ANNEE 2024
Téléchargeable ici : RAPPORT NATIONAL SUR L'EVALUATION DE L'ACTION CLIMATIQUE EN COTE D'IVOIRE 2024
Près de 23 000 participants issus des 196 pays membres de la Convention des nations unies sur la diversité biologique sont réunis du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali (Colombie) pour discuter de la meilleure façon de protéger la diversité biologique et d'élaborer un plan durable qui permettra à l'humanité de vivre en harmonie avec la nature.
Au nombre de ces participants, la délégation ivoirienne conduite par le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques. Représentant le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, il participe activement à ce rendez-vous de la communauté internationale, pour afficher les ambitions de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre l’érosion de la biodiversité.
La 16e Conférence des Parties des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) vise la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté lors de la COP15, en décembre 2022, où une feuille de route avait été établie, engageant les pays à présenter des stratégies nationales de biodiversité reflétant leur part d’efforts afin de tenir les 23 objectifs mondiaux fixés, notamment la protection de 30 % des terres et mers de la planète d'ici 2030, la réduction des subventions néfastes et la restauration des écosystèmes dégradés.
S’exprimant à l’ouverture du segment de haut niveau, le Ministre Assahoré Konan Jacques a présenté la stratégie nationale de biodiversité de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre l’érosion de la diversité biologique.
Il a souligné les progrès significatifs réalisés depuis l’accord de Kunming-Montréal de 2022, comme l’adoption d’un nouveau Code de l’Environnement en novembre 2023. Ce code vise à renforcer les mesures de protection de la biodiversité et à promouvoir des pratiques durables.
La mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, avec un accent particulier sur le financement innovant et durable était au cœur des panels et dialogues ministériels auxquels le Ministre Assahoré pris part. A ces tribunes, il a insisté sur la création d’un fonds dédié à la biodiversité et la mise en place de mécanismes juridiquement contraignants pour l’information et les séquençages numériques des ressources génétiques.
Lançant un appel à des actions audacieuses et à une collaboration internationale renforcée pour la conservation de la biodiversité, il a souligné l’importance de mobiliser des ressources financières adéquates et de créer des partenariats stratégiques pour soutenir les nations fragiles. « La biodiversité est notre alliée, et il est impératif que nous travaillions ensemble pour la protéger », a-t-il déclaré.
Renforcent de la collaboration internationale
Les COP offrent l’opportunité de faire des rencontres bilatérales avec divers partenaires stratégiques. Le Ministre Assahoré en a profité pour échanger avec ses homologues de l’Arménie et d’Azerbaïdjan.
Avec le Ministre en charge de l’Environnement arménien, les échanges ont porté sur la demande d’appui de la Côte d’Ivoire à la candidature de l’Arménie pour abriter la prochaine COP17 sur la Biodiversité. Quant à l’audience avec le Ministre Azerbaïdjanais de l’Ecologie et des Ressources Naturelles, par ailleurs président de la COP 29 sur le climat, les discussions ont porté sur l’organisation de la COP29, prévue du 11 au 22 novembre, à Baku.
Le Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers la Direction des Études, de la Planification et des Statistiques (DEPS), a ouvert ce mardi 22 octobre 2024, à l’hôtel Akparo à Dabou, un atelier d'information et de sensibilisation sur le projet d'appui à la gestion des entreprises par la taxonomie verte. C’était en présence du Directeur de Cabinet, Monsieur Kouadio Parfait et des différentes parties prenantes.
Cet atelier, a pour objectif de former et sensibiliser, jusqu'au jeudi 24 octobre 2024, les différents acteurs sur le processus de mise en place du référentiel de normes environnementales en Côte d'Ivoire, un outil stratégique pour orienter les investissements vers des activités durables et respectueuses de l'environnement.
Tout exprimant ses attentes quant aux recommandations et conclusions qui émergeront des d’échanges, Monsieur Kouadio Parfait a rappelé l'importance de ce système dans la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) de la Côte d’Ivoire.
« Notre pays s'est fixé comme objectif de réduire de 30,41 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et d'accroître la résilience de ses populations face aux défis environnementaux. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, une mobilisation de 22 milliards de dollars américains sera nécessaire. La taxonomie verte apparaît dès lors comme une opportunité majeure pour guider les investissements vers des activités alignées avec ces objectifs. », a-t-il expliqué.
Le projet de taxonomie verte s'inscrit dans un contexte où les entreprises ivoiriennes doivent progressivement intégrer de nouvelles normes environnementales pour améliorer leur compétitivité sur les marchés internationaux. Il vise à accompagner ces entreprises dans leur transition vers des pratiques plus responsables, en leur offrant des formations, des outils adaptés et un soutien technique approprié.
Ce projet, entièrement financé par l’État ivoirien à hauteur de 250 millions de francs CFA et s’étalant sur trois ans, contribue également à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), selon le Coordonnateur, Monsieur Bohoussou Koffi Kan Marc.
Le Ministère en charge de l’Environnement a organisé, le vendredi 18 octobre 2024 à Cocody, une cérémonie qui lance officiellement la campagne de vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement, une législation adoptée par la Loi N°2023-900 du 23 novembre 2023 et qui vise à répondre aux défis environnementaux du pays.
L'événement a réuni des personnalités gouvernementales, des Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que plusieurs membres de la société civile.
Présidant cette cérémonie au nom de Monsieur le Premier Ministre, le Ministre Assahoré Konan Jacques a rappelé que la mise en œuvre du nouveau Code s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Président de la République pour assurer un cadre de vie sain aux populations, conformément à l’article 19 de la Constitution.
Fruit de plusieurs années de consultations, ce Code est, selon le Ministre, une nouvelle boussole de gestion environnementale, qui intègre à la fois les réalités nationales et les meilleures pratiques internationales essentielles pour la transformation qualitative du pays.
« Ce Code reflète également la politique générale du Gouvernement en matière de protection de l’environnement, qui se fonde sur les principes de la prévention des risques environnementaux, la responsabilisation des différents acteurs, la promotion d’un développement durable qui ne sacrifie ni nos ressources naturelles, ni la qualité de vie des générations futures », a-t-il affirmé.
Il a exprimé l’espoir que « chaque Ivoirien, chaque acteur, joue un rôle dans la préservation de nos ressources naturelles pour le bien-être des générations actuelles et futures ».
Le nouveau Code est structuré autour de plusieurs axes prioritaires, dont :
Une remise symbolique d’un exemplaire du nouveau Code aux différents participants a clôturé la cérémonie.
Il faut noter que l'objectif de la campagne de vulgarisation est de sensibiliser et d’informer le grand public, ainsi que les parties prenantes (société civile, entreprises, administrations, etc.) sur les dispositions clés du Code de l’Environnement. Il s'agit également de promouvoir une meilleure compréhension des réformes et innovations qu'il apporte en matière de protection de l’environnement, de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la pollution.