

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers la Direction des Politiques et Stratégies du Développement Durable (DPSDD), a organisé, le mardi 12 novembre 2024, à la Mairie de Sikensi, une campagne d’information et de sensibilisation visant à encourager les collectivités locales à intégrer les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans leurs stratégies de développement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Décennie d’Action lancée par les Nations Unies en 2020, un appel mondial destiné à intensifier les efforts pour atteindre les ODD d’ici 2030. Elle vise à inciter les communes à intégrer ces objectifs dans leurs politiques de développement pour un impact direct sur la vie des citoyens.
Selon une étude de l'Union des Villes et Communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI), seulement 5 % des communes ivoiriennes intègrent actuellement les ODD dans leurs stratégies de développement. Les objectifs relatifs à la santé, l’éducation, l’eau et aux infrastructures durables sont les seuls atteignant un taux de réalisation supérieur à 50 %.
Prenant la parole à la suite des autorités locales, Dr Yapo Rachelle, Directrice des Politiques et Stratégies du Développement Durable, a rappelé le cadre global des ODD et l’importance d’une approche locale pour leur mise en œuvre.
« En 2015, les États membres de l'ONU ont adopté l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de Développement Durable, pour lutter contre la pauvreté, les inégalités et les changements climatiques. Ce programme nécessite l’implication de tous les niveaux, particulièrement celle des collectivités locales, pour en garantir le succès », a-t-elle expliqué.
Cette campagne de sensibilisation a également permis, à la suite de plusieurs exposés, de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les communes pour l’intégration des ODD, notamment le manque de moyens financiers, le besoin de renforcement des capacités et la nécessité d’une meilleure coordination entre les parties prenantes locales et nationales.
Les rideaux se sont levés le lundi 11 novembre 2024 sur la 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat à Bakou. Cet événement, qui se déroulera jusqu'au 22 novembre 2024, rassemble de nombreux chefs d’État, ministres, négociateurs, représentants de la société civile et chefs d’entreprise, tous unis pour faire progresser la lutte contre les changements climatiques.
La Côte d’Ivoire est représentée par une délégation dynamique et diversifiée. Les ministres Assahoré Konan Jacques de l’Environnement et Laurent Tchagba des Eaux et Forêts ont participé à la cérémonie officielle d’ouverture, affirmant ainsi l’engagement du pays à réduire son empreinte carbone. Lors de cette cérémonie haute en couleurs, M. Moukhtar Babaïev a été confirmé en tant que Président de la COP29.
Arrivé à Bakou le lundi 11 novembre, le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire participera le 12 novembre au Sommet des dirigeants mondiaux pour l’action climatique. Face à une crise énergétique croissante, des concentrations record de gaz à effet de serre et des phénomènes météorologiques extrêmes ayant un impact significatif sur l’économie, la COP29 de Bakou se veut un moment crucial pour la mobilisation des financements nécessaires à la réduction progressive de ces conséquences.
En 2021, la communauté internationale a présenté le programme de travail de Glasgow-Sharm el-Sheikh sur l’Objectif mondial d’adaptation. S’appuyant sur ce programme, le Cadre des Émirats Arabes Unis pour la résilience climatique mondiale, lancé lors de la COP28, a marqué une étape importante dans l’établissement d’objectifs thématiques et dimensionnels pour guider les progrès vers l’objectif mondial d’adaptation et évaluer les réalisations globales.
Divers autres thèmes seront également abordés. De nombreuses questions restent ouvertes, notamment sur le montant des fonds, leur nature et la liste des pays contributeurs. Les pays du Sud ont de fortes attentes, mais les discussions s’annoncent compliquées du fait des différentes conflits politico-militaires qui frappent certaines régions du monde, à en croire les experts sur le Changement Climatique.
Une lourde tâche attend les négociateurs participant à la COP29, du 11 au 22 militaires politiques re à Bakou, en Azerbaïdjan. Selon l’agenda fixé par les États membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), un nouvel objectif financier doit être décidé lors de cette conférence pour aider les pays les plus démunis. Cette question, loin d’être secondaire, est essentielle à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Cependant, dans un contexte géopolitique morose, les discussions s’annoncent difficiles.
Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques, a procédé à la remise officielle des agréments aux bureaux d’études et consultants indépendants, le vendredi 8 novembre 2024, au siège de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) à Cocody. Cette initiative vise à renforcer la mise en œuvre des évaluations environnementales et sociales en Côte d'Ivoire, dans un cadre réglementaire bien défini.
Les bénéficiaires pourront désormais conduire des études d’évaluation environnementale et sociale pour des projets de développement, une étape clé pour assurer la conformité de ces initiatives aux normes environnementales.
Au cours de son allocution, le Ministre Assahoré Konan Jacques a félicité les récipiendaires pour leur engagement et leur professionnalisme, tout en les incitant à améliorer leur réactivité dans la livraison des études. Il a souligné l'importance de respecter les délais afin de répondre efficacement aux attentes des porteurs de projets.
« Le principal reproche fait aujourd’hui à l’ANDE concerne les retards dans la délivrance des études. Ces retards sont en partie imputables aux bureaux d’études et aux consultants. À l’occasion de cette cérémonie, je vous invite à une introspection et à un effort collectif pour que les délais soient respectés et que tous ceux qui sollicitent vos services en soient satisfaits », a-t-il déclaré.
Dans un souci d’amélioration continue, le Ministre a également annoncé avoir donné pour instruction à l’ANDE de s’inscrire dans une démarche de qualité et de rigueur. Il a précisé que les structures manquant de diligence dans l’accomplissement de leurs missions pourraient ne pas être retenues lors des prochains cycles d’agrément.
Selon le Directeur de l’ANDE, Monsieur Ernest Bouaki, ce sont 55 dossiers de candidature qui ont été soumis et, après une analyse, 44 d’entre eux ont été retenus pour recevoir l’agrément.
Parmi les bénéficiaires figurent 3 consultants indépendants et 41 bureaux d’études, qui se sont distingués par le respect des exigences de la Commission d’Agrément des Bureaux d’Études et Consultants Indépendants, présidée par Monsieur Dadié Anoma, Président du Comité de Gestion de l’ANDE et Conseiller Technique du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique.