Le Conseiller Technique Professeur Kouadio Georges a procédé, au nom du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à l’ouverture officielle d’un atelier national consacré aux Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zone (AMCEZ, ou OECMs en anglais), ce lundi 4 août 2025, dans la ville de Jacqueville.
Prévu pour se dérouler jusqu’au 6 août, ce rendez-vous a pour objectif d’introduire le concept des AMCEZ au niveau national, de favoriser le dialogue entre les parties prenantes, et de lancer une réflexion stratégique autour de leur identification et de leur reconnaissance en Côte d’Ivoire.
Dotée d’une grande diversité d’écosystèmes terrestres, côtiers et marins, la Côte d’Ivoire abrite de nombreux sites susceptibles de répondre aux critères des AMCEZ. Parmi les zones pressenties pour une future reconnaissance figurent les environs des parcs nationaux de Taï et de la Comoé, et la Réserve naturelle partielle du N’Zo.
« Ces sites, s’ils sont correctement identifiés, reconnus et soutenus, pourraient renforcer notre réseau écologique national et contribuer efficacement à l’atteinte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, tout en assurant une meilleure intégration des populations locales dans les efforts de conservation », a souligné le Professeur Kouadio Georges dans son discours d’ouverture.
Cet atelier intervient dans un contexte de révision de la Stratégie et du Plan d’Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB), avec pour priorité l’intégration des AMCEZ dans le cadre stratégique national. L’émissaire du Ministre Assahoré a insisté sur la nécessité de traduire les résultats des échanges en recommandations concrètes à intégrer dans le processus de révision de la SPANB.
Pendant ces trois jours de travaux, les participants s’attèleront à l’élaboration d’une vision nationale partagée. L’objectif étant de promouvoir une conservation plus représentative, plus équitable, et mieux adaptée aux réalités locales, en accord avec les engagements pris par la Côte d’Ivoire dans le cadre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, notamment l’ambitieux objectif 30×30 qui vise à protéger au moins 30% des terres et des océans de la planète d’ici 2030.